Karen Elson, Jack White et un fantôme qui marche

Non content d’œuvrer au sein des White Stripes, des Raconteurs et de Dead Weather, Jack White trouve encore le temps de produire tout le premier album de l’Anglaise Karen Elson.

Issue d’un collectif de cabaret new-yorkais, The Citizens Band, qui s’amusait à faire revivre les derniers instants de la République de Weimar, Karen mène maintenant une vie de famille à Nashville. C’est là que l’a repérée le sorcier en rouge et noir. À voir la pochette de The ghost who walks, on se rend compte que l’expressionnisme allemand, teinté d’un petit côté Factory de Warhol, ne l’a pas quittée.

Son chant et ses chansons sont cependant nettement moins glauques ou nocturnes. Karen nous livre de jolies mélodies folk qui, parfois, ont un petit air sixties à la Julie Driscoll mais à bien y regarder, on y décèle aussi des ambiances à la Murder ballads de Nick Cave. Quand ce n’est pas aux années 30 auxquelles fait allusion un titre comme « 100 years from now » issu de sa période Citizens Band.

Voici en tout cas une nouvelle voix très séduisante, un univers très personnel, habité et élégant.

XL-Bertus.

 http://www.myspace.com/karenelsonmusic

THIERRY COLJON


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