Dix ans, et toutes ses dents

01_skunk2.jpg« Ca fait dix ans qu’on est plus venus ici, c’est génial ! », dira Skin à la fin du concert, devant au moins trois rangs de fans de la première heure (un sacré bail, donc). Eh ouais, Skunk Anansie n’a plus rien sorti de neuf depuis des lustres (les années 90, genre), et pourtant ils sont de retour, en grande forme, comme si le poids des ans n’avait pas eu d’effet sur la peau bien tendue de notre panthère noire. Skin. La sixième fois pour elle, à Werchter (quatre fois avec le groupe, deux fois en solo) : ça mérite une médaille. Seuls Maxi Jazz et Sister Bliss (de Faithless) atteignent le même score, mais eux n’ont pas encore « splitté » : vivement 2015 qu’on cèlèbre en grandes pompes leur quinzième prestation, en tête d’affiche, avec Anouk, Metallica et Placebo. Qu’il n’y ait rien de neuf sous le soleil (de plomb) avec Skunk Anansie n’étonnera donc personne : les gens veulent du vieux tube, et ils vont en avoir. « Selling Jesus » et « Charlie Big Potato » en intro (pour réveiller tout ça), puis « Charity », « I Can Dream », l’incontournable « Weak », et même un inédit, « My Ugly Boy », d’un nouveau disque à sortir en septembre. Un concert de Skin et de ses potes, c’est comme un vieil ami qu’on a le plaisir de revoir, sans plus, le temps de prendre des nouvelles et de se dire qu’on a bien changé. Allez, à la prochaine, et bonne continuation.Grégory Escouflaire


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