Let’s play W.O.W. (World Of WERCHTER)

werchter.JPGAvis à ceux qui se sont toujours demandé à quoi ressemble un festivalier de Werchter, un de ceux qu’on ne voit qu’en photo sur Facebook, mais jamais en vrai (parce que le reste de l’année, ils font d’autres festivals, ou ils jouissent d’un repos bien mérité) : Frontstage vous a dégotté des Werchterriens véritables. Des pros, des vétérans, des ceintures noires 8e dan du montage de tente. Par le biais de William, notre correspondant au front et porte-parole de la troupe, nous allons suivre au quotidien l’escouade dans sa quête ultime : quatre jours de festival réussis. A prendre comme un manuel de survie en milieu rockstile.

Journal de bord de William and co, les 15 de Werchter
Niveau 1 – Arrivée au camp

Nous sommes arrivés à bon port. Avons planté les tentes comme toujours dans le jardin de F. (avoir un ancien collègue qui habite près de la plaine, c’est sûr, ça aide). On a le droit d’utiliser l’électricité pour le frigo, le tuyau d’arrosage pour les douches, et, joie suprême, les WC (adieu, Cathy Cabines !). Du coup on triche un peu sur le mode de vie « roots » des vrais Werchterriens, mais on a assez souffert ces dix dernières années pour mériter un peu de confort.
Cette année, la troupe réunit 15 éléments : 13 mâles et 2 femelles. Un nombre qui sera sûrement à géométrie variable, selon les soirs. On a la chance de compter parmi nous G., qui bosse dans un supermaché et qui s’est chargé de stocker un garde-manger de première nécessité dans sa camionnette.
Tout le monde est installé et fin prêts. C’est l’heure de rejoindre la plaine. Emotion.

A l’heure où j’écris, voici l’état des jauges :

Cagnotte bouffe : 98%
Cagnotte boissons : 100%
Moral : 10/10
Forme : 8/10 (il fait chaud)
Température extérieure : 30°
Température sous tente : 35°
Birromètre : 1 fût+ 1 bac = environ 13 litres
Vomitomètre : zéro
Niveau 2- Lendemain de veille, première

Le soleil cogne. Dur. Très dur. A 7 heures du matin, la température sous tente devait dépasser les 50 degrés, impossible de dormir plus longtemps. Après une nuit pareille, c’est pénible. Heureusement, la douche nous a plus ou moins remis d’aplomb. Pour remercier F. qui nous héberge, on est en train de lui construire un abri de jardin. C’est pas sûr qu’il sera d’équerre quand on aura terminé, mais c’est l’intention qui compte.

Conformément à la tradition qui veut que chaque année, les troupes souffrent d’un mal mystérieux, nous nous sommes tous fait attaquer cette nuit par un insecte invisible, que nous avons baptisé « la méduse volante des campagnes flamandes » : tout le monde est couvert de piqûres rouges énormes, qui démangent atrocement. J’essaye de ne pas trop me gratter, il faut que je conserve mon standing de chef.
Les unité se reposent en jouant aux cartes ; en raison de la chaleur, la 2eme invasion de la plaine n’est prévue que pour 17heures. On sera fin prêts à recevoir The Editors, 30 seconds to Mars et Greenday en pleine poire. Même pas peur.

L’état des jauges :

Cagnotte bouffe : 80%
Cagnotte boissons : 50% (il faudra bientôt réinjecter)
Moral : 8/10
Forme : 6/10 (mais ça va revenir)
Température extérieure : 30°
Température sous tente : 75°
Birromètre : Environ 10 chopes par personne, soit un total de 49,5 litres pour la soirée
Vomitomètre : Toujours zéro (n’est pas Werchterrien qui veut).

Prochain rapport dans douze heures. Over.

Cindya Izzarelli

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1 commentaire

  1. Projekt

    3 juillet 2010 à 16 h 41 min

    Sur la plaine qu’à 17h ? Et toujours pas vomi ?
    Tssss…

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