Au terme de quatre de jours intensifs, le festival Rock Werchter a refermé ses portes. Dans toutes les bonnes échappées, Fronstage s’est détaché du peloton pour recenser et relater les épisodes musicaux de cette cuvée 2010. Épisodes musicaux, mais pas que…
Le coup de soleil
Cette année, la chaleur s’est invitée au programme du festival. Sur la plaine, le message était clair : se couvrir, s’abreuver et éviter les longues expositions au soleil. Malgré les avertissements et l’application des recommandations, certains n’ont pu éviter l’insolation. Sur la plus haute marche du podium, le coup de soleil du festival revient (sans mal) à ce festivalier et supporter hollandais. Olé, olé olé olé !
Le B.B.Q.
A Werchter, les festivaliers dégustent : fricadelles, boulettes, steak mexicanos, frites, pizza, etc. Il y en a vraiment pour tous les (mauvais) goûts. Pour équilibrer les charges énergétiques et (di)gérer les apports diététiques, certains n’hésitent pas à cuisiner. Aussi, dimanche, Dave Grohl s’es improvisé chef barbec’. Force est de constater que le batteur de Them Crooked Vultures ne gère pas uniquement les baguettes : il maîtrise également les brochettes. En backstage, Eddie Vedder, John Paul Jones, Josh Homme et Win Buttler se sont régalés. Et, pour fêter le barbecue de l’oncle Dave, Pearl Jam a invité le cuistot sur scène pour un ultime rappel : « Kick Out the Jams (Motherfuckers !) » Vous reprendrez bien une saucisse ?
L’OVNI
A Werchter, on croise (encore) des gens bizarres. Si, dans le public, on a de nouveau croisé le maillot de champion du monde de notre crâne rasé préféré, la surprise de l’année est venue du backstage. Une fois les concerts terminés, la star de la soirée, c’était le Daft Punk de Rostelaar : un casque, une pintje et une combinaison du plus bel effet. Beau, kitsch. Typisch ?
La fringale
Le Festival Rock Werchter a beau se jouer à guichets fermés, certains concerts ne rencontrent pas la ferveur populaire. Dimanche, sous la Pyramid Marquee, une poignée de curieux étaient venus reluquer le rock tarabiscoté des Dirty Projectors. Mais les New-yorkais n’ont clairement pas remporté le succès escompté. La performance s’achevant devant un public clairsemé. Allo, il y a encore quelqu’un ?
Le T-shirt
Pendant quatre jours, le public n’a jamais cherché à cacher ses préférences. Pour affirmer sa dévotion et son degré d’implication, chacun a endossé le t-shirt de ses favoris. Muse, Green Day et Pearl Jam pensaient pouvoir s’imposer en tête au classement des T-shirts. Mais c’était sans compter sur la garde-robe des fans de Rammstein. Pour le coup, Rock Werchter, c’est un peu comme la Coupe du monde : à la fin, les Allemands remportent toujours la partie haut la main. Rammstein, über alles ?
Nicolas Alsteen