Les Tellers donnent un avant-goût de leur nouvel album prévu pour la rentrée et produit par Gordon Raphael. Le mentor des Strokes.
Quand le départ de Charles Blistin (qui va sortir un disque de chanson française chez Freaksville) a été annoncé, certains ont vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué. S’imaginant déjà les Tellers s’en aller après un petit album et une pub pour Canon. Ben Baillieux-Beynon a tenu bon. Il a même enregistré un nouveau disque. Et le plus surprenant, c’est encore le nom du producteur. Gordon Raphael. Le gourou des Strokes. L’homme qui a encadré leurs deux premiers opus et donc l’un des disques les plus importants des années 2000. On essaiera de savoir s’ils ont fait la causette à Julian Casablancas également à l’affiche de ce jeudi.
Beaucoup de gens bravent la chaleur étouffante du HF6, un immense hangar pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds aux Ardentes, et viennent donc se faire une petite idée sur le nouveau Tellers annoncé pour la rentrée. Le premier morceau est aussi convaincant que surprenant. Ouvre de nouvelles perspectives pour les Bruxellois. Mais la suite accroche nettement moins l’oreille. Pas évident de jeter un avis définitif à la première écoute. Aujourd’hui, les Tellers, c’est Fabrice Detry (Austin Lace) à la basse. César Laloux des Barbiturates à la batterie. Joos Houwen à la guitare. Et, pour la scène, Aurélie Muller au clavier. Le public est comme d’hab très féminin. Et relativement enthousiaste. On vous en reparle assurément d’ici quelques semaines.
J.B.
Photos : René Breny
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