Pavement reste à quai

Pavement aux ArdentesC’est LE groupe qu’on attendait. Miné par des problèmes de son, Pavement, emblématique représentant de l’indé nineties, a laissé jeudi une impression plus que mitigée sur la scène principale des Ardentes.

On peut toujours jouer le spectateur qui se prend pour le programmateur. Se dire que la bande à Stephen Malkmus aurait mieux donné dans le hangar qu’en plein air où aurait très bien pu jouer Missy Elliott (victoire à plate couture de la rappeuse en terme d’ambiance et d’assistance). En attendant, ce n’est pas le premier concert du jour sur l’Open Air Park où on a les oreilles qui bourdonnent. Et pour le coup, ça gâche une tête d’affiche. Spit on a stranger, Cut Your Hair, Stereo… Le set est plus court mais les chansons sont grosso modo les mêmes qu’à l’AB. Les Américains les balancent juste dans le désordre. Et c’est toujours dans le désordre que Pavement a le plus d’allure. La preuve avec Unfair. Vieux morceau extrait de Crooked Rain Crooked Rain sur lequel Bob Nastanovich, le batteur hurleur, s’en donne à cœur joie. Ce sera mieux la prochaine fois.

J.B.

Photos : René Breny


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