Fabuleux fabuliste, Thomas Fersen raconte comme personne l’histoire d’amour d’une chauve-souris et d’un parapluie ou les malheurs d’un lion nargué par un moucheron. Sourire aux lèvres et ukulele au poing, l’artiste, qui était aux premières Francos, en 1994, a charmé Spa ce dimanche soir avec sa poésie et sa musique, synthèse électrico-acoustique de ses précédents albums.
Tout beau dans son costume, Thomas Fersen commence son concert par “Chocolat”. Aidé par l’accordéon, le parc des Sept heures prend des airs de bal musette et de fête foraine.
“Trois petits tours”, le dernier opus de Thomas Fersen, fait la part belle aux contenants et aux contenus des voyages. Germaine la valise ayant échoué dans un aéroport new-yorkais, voici que Fersen se fait les malles, déballe ses étuis à guitares et tout le bagage d’une vie. Dans ses valises il y a toujours un calepin pour y croquer ses histoires. C’est que l’auteur-compositeur est un orfèvre du verbe: les textes de “Trois petits tours” sont en octosyllabes au rythme riche.
Mythes et légendes fondent son univers décalé. Fersen entame “Le lion” et, voyant que son public connaît par coeur, s’en va pour revenir quelques minutes après. “Vous aimez les histoires, vous voulez connaître la fin hein, vous êtes comme les enfants, allez dites papa pour voir”. OK : allez, papa, steplaît raconte-nous encore encore une histoire!
Anne-Sophie Leurquin
Photos Dominique Duchesnes
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