Sia « We are born » – Budam « Stories of devils, angels, lovers and murderers » – Ratatat « LP4 » – Enrique Iglesias « Euphoria »
Sia « We are born »
La petite Australienne révélée au sein de Zero 7 suit les traces pop de son aînée Kylie mais sans jamais déserter les eaux rock qui lui collent à la peau. Surtout quand elle s’entoure des guitares de son producteur Greg Kurstin et du guitariste des Strokes, Nick Valensi. Ce qui ne l’empêche pas de toujours flirter entre dance et pop, sur ce disque qui est sans doute aussi son plus joyeux. Sony Music. http://www.myspace.com/siamusic
Budam « Stories of devils, angels, lovers and murderers »
Avec un titre pareil, l’artiste originaire des îles Féroé ne cherche pas vraiment à masquer son admiration pour Tom Waits et Nick Cave. C’est d’ailleurs entre ces deux modèles que navigue ce premier album tour à tour joyeux et désespéré, rythmé et mélancolique. Entre piano, fanfare, grosse caisse et accordéon, il noie son mal de vivre dans un théâtre d’ombres qui n’est pas sans rappeler Arno non plus. Volvox-Green L.F.Ant. http://www.myspace.com/budam
Ratatat « LP4 »
Le duo électronique new-yorkais poursuit sa route expérimentale sur ce quatrième album, élargissant son spectre sonore, tant du côté d’une section de cordes que d’extraits samplés des films Stroszek (Herzog) et Days of heaven (Malik). Autant d’éléments qui enrichissent leurs boucles électroniques dessinant des atmosphères contrastées dans un monde original pour le moins inédit. XL-Bertus. http://www.myspace.com/ratatatmusic
Enrique Iglesias « Euphoria »
Neuvième album déjà pour le blouson doré de la pop internationale qui publie ici son premier opus bilingue. En samplant Lionel Richie sur « I like it », il tisse une filiation avec le genre « euphorique » beauf casse-bonbons de l’ex-Commodores. Ce disque pour clubs d’Ibiza devrait inspirer David Guetta. Polydor-Universal. http://www.myspace.com/enriqueiglesias
THIERRY COLJON