Le parcours du festivalier est pavé d’embûches (corps gisant, nuée de cartons volants, acouphènes en rafale), mais le pire est finalement le choix (son embarras) : huit (!) scènes dont les horaires se chevauchent – un vrai casse-tête chinois.
Alors on peut choisir de squatter une seule scène, comme ce Chateau où l’affiche déchire : Nosaj Thing (de l’ambient dubstep hanté par le hip hop et le psychédélisme), Joker, Gonjasufi, Caribou, Martyn, Flying Lotus,… Une belle brochette d’électrons libres qui ont l’oreille fine et le rythme dans la peau : luisante, la peau, vu la chaleur qui règne sous le chapiteau. On se croirait à la piscine, et ça tombe plutôt bien : c’est l’heure de Caribou, et donc de l’album « Swim ». Son meilleur disque : un petit bijou house-psyché-pop, sorti il y a quelques mois. On retiendra surtout le tubesque « Odessa » (genre Erlend Oye façon DJ Kicks) et l’incroyable «Bowls », litanie kraut-disco qui sonne parfois comme du Pantha du Prince (sonnez les cloches !). Tout ça joué à quatre avec Dan Snaith en chef d’orchestre : en plus il joue de la flûte, alors là on s’incline.
G.E.
Quel est votre album de 2016?
Total Voters: 587
Hot Topix Theme. Theme by MVP Themes, powered by Wordpress. Copyright © 2023