Selon Colin Greenwood, dans une tribune pour l’organisation britannique “Index On Censorship”, Radiohead “a tout juste terminé une autre série de chansons“, ce qui, après les déclarations de Phil Selway, le batteur du groupe, laisse supposer que le groupe est désormais dans la dernière ligne droite pour la sortie de son prochain album, comme le note Pitchforkmedia.
Cependant, toujours selon les déclarations de Greenwood, le groupe s’interroge désormais sur la manière de publier ces chansons “le paysage digital ayant encore évolué” depuis “In Rainbows”. Radiohead avait alors dans un premier temps choisi une diffusion digitale, avant de proposer son album sous une forme plus classique, sur le principe de “payez ce que vous voulez”.
La tribune de Greenwood permet de se plonger dans les interrogations du groupe sur la diffusion de la musique en 2010. “Nous sommes devenus nos propres radiodiffuseurs et distributeurs, je le comprends bien, mais je m’interroge sur la notion d’éditorialisation, et l’influence de personnes comme John Peel ou d’un bon label”.
Le bassiste de Radiohead évoque encore la facilité avec laquelle le groupe a pu produire, seul, des rendez-vous en ligne, sans intervention des médias traditionnels, mais “en dépendant uniquement d’un fournisseur d’accès à internet“, et de matériel d’enregistrement vidéo léger. “Je me plais à penser qu’il y avait là quelque chose d’assez semblable à la naissance de la radio, et de ces stations de radios qui se sont mises en place en Amérique entre les deux guerres“. Greenwood rappelle a contrario la mauvaise expérience du groupe, qui avait vu certaines pistes de son album être diffusées sur la toile avant la date fixée. Et d’évoquer encore la rapidité avec laquelle des fichiers se sont retrouvés sur les sites de téléchargement illlégal.
Pour Greenwood, le fait que le groupe soit parvenu à commercialiser sa musique, malgré le web, tient à la qualité de la musique: “Je suis optimiste sur le fait que si tu publies de la bonne musique, tu es assuré d’avoir le patronage de tes fans”.
Considérant encore la situation difficile du monde des médias et des réseaux traditionnels de vente de la musique, et le fait que les ventes en supermarché représentent 70 pc des ventes de disque en Angleterre, le groupe cherche des moyens de diffusion “aussi bons que la musique elle-même. La possibilité d’avoir notre mot à dire dans ce processus, avec les nouvelles technologies, est le chose la plus libératoire qui soit”, constate encore le bassiste du groupe anglais.
Le magazine NME précise encore qu’un porte-parole du groupe n’a pas souhaité commenter l’info selon laquelle le groupe en aurait fini avec l’enregistrement de ses nouvelles chansons.
C.Pt (sur Twitter)
Lire la tribune dans “Index Of Censorship”
Chasseur Immobilier Paris
20 septembre 2010 à 11 h 14 min
C’est pourtant une bonne initiative