Antony and the Johnsons, Jimmy Gnecco, La patère rose, Shakira, Belle and Sebastian
Antony and the Johnsons, Swanlights
Si la voix particulière d’Antony émeut sans lasser, c’est surtout en raison de la grande musicalité de ses disques. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Entouré de ses Johnsons, du London Symphony Orchestra, du Danish National Chamber Orchestra ou de Björk qui, sur « Flétta », nous touche pour la première fois depuis dix ans, Antony réussit ici un tout grand disque grave.
Rough Trade. http://www.antonyandthejohnsons.com/
Jimmy Gnecco, The heart
Marqué par les drames de son enfance et le suicide de sa copine en 2002, le chanteur du groupe américain Ours publie son premier album solo. Marqué aussi à l’époque par la mort de son ami Jeff Buckley, Jimmy panse ses plaies avec un disque introspectif très émouvant, qu’il dédie à sa mère. Touchant de bout en bout, avec sobriété, Gnecco réussit à faire aussi bien qu’un Rufus Wainwright.
Rough Trade. http://www.jimmygnecco.com/
Ce groupe qui nous fait penser à Cœur de Pirate sous acide ne pouvait venir que de Montréal. La voix de Fanny Bloom, également pianiste, est tout aussi sexy et innocente (pas ses textes souvent trash) mais ses ritournelles adolescentes sont bousculées (violentées ?) par les sonorités électro-rock laissées par ses deux comparses, Roboto et Kilojules. Z’ont l’air aussi cinglés que Malajube.
Naïve-PiaS http://www.lapatererose.com/
On ne peut pas dire que la belle Colombienne ne fait pas un effort pour varier son propos : elle chante essentiellement en espagnol, reprend « Waka waka » et s’entoure de Dizzee Rascal pour « Loca » mais sa voix et ses musiques dansantes (plus que ses formes toujours dénudées) finissent malgré tout par nous fatiguer.
Epic-Sony Music http://www.shakira.com/
Belle and Sebastian, Write about love
Pas facile pour le groupe écossais de survivre au départ d’Isobel Campbell et Stuart Davis. Même en invitant Norah Jones sur un titre. Ce huitième album, fidèle à son style de pop vaporeuse, manque un peu de fraîcheur et d’originalité mais on s’y sent bien malgré tout.
Rough Trade. http://www.belleandsebastian.com/
Chasseur Immobilier Toulouse
4 novembre 2010 à 1 h 06 min
Je trouve le “Belle and Sebastian” assez réussi pourtant et toujours ces pochettes très spéciales…