Boutik Rock, samedi : dernières salves

Et hop, encore une de faite ! En quatre jours, on aura donc écouté pas mal de choses différentes et vu un nombre conséquent de groupes et d’artistes s’exprimer dans des conditions plutôt optimales. Certains ont manifestement déjà un peu plus de métier, et pour d’autres, il ne faudra pas rectifier grand chose pour capter l’attention d’un public plus large. Samedi, celui de Puggy était une fois de plus aux anges : le groupe anglo/franco/suédois occupait l’Orangerie, assurant au passage aux organisateurs de la Boutik un sold out en bonne et due forme.

Les noms de Coffee Or Not, Teme Tan ou Sinus Georges ne vous disent encore rien ? Vous en entendrez bien parler d’ici l’été, et peut-être même ces groupes seront-ils sur l’une ou l’autre scène de festival. Idem pour Stereo Grand… Ce mélange de pop, de rock et d’électro fait ici et là penser à du Daan première époque. Ajoutez-y un chanteur qui occupe bien les planches, captant aussi l’attention avec une voix un peu abimée, à la Tom Barman. Il faudra juste qu’entre la chanson rock, celle avec l’intro au piano, la ballade triste et le morceau participatif – oui, ils savent tout faire -, ces jeunes gens affinent encore leur identité.

Celle affichée par The Big Hat Band ne fait aucun doute : outre-Manche. Ce qui est presque normal quand la moitié du groupe est… écossaise. Les vainqueurs du Concours Circuit 2006 reviennent semble-t-il dans le parcours, toujours très anglais dans le ton et les mélodies, parfois un peu plus garage. Et ça aussi c’est presque normal quand on se dit fans des Libertines. Mouais… Mais ça claque bien.

Puggy ? Bonne humeur. Set comme il faut. RAS. Le gros du public de ce quatrième soir était évidemment là pour eux. Du coup, vers minuit et demi, la Rotonde est un peu vide pour accueillir les Flamands de Vegas!, leur rock aux accents hardcore et leur électro qui vrille oreilles. Terminer sur quelques explosions sonores oui, mais eux sont manifestement destinés à des espaces moins confinés !

Didier Stiers


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