Mise en jambes avec Raggasonic

C’est sous un ciel si gris qu’un canal s’est pendu que s’ouvre la deuxième journée de Couleur Café. Pas grave, la température est clémente, et côté musique, on démarre bien avec les revenants Raggasonic.

Formé en 1990, dissous en 1998, Raggasonic a fait les belles heures du ragga made in France. Mais depuis 12 ans, c’était silence radio. Reformation oblige, c’est donc un best of bien convenu que les deux Français nous offrent. Et finalement pourquoi pas? Big Red et Daddy Mory sont en forme et ont l’air heureux d’être là. Leurs flows se croisent, se superposent ou se répondent. Derrière, la rythmique déroule en mode ska ou reggae, pour le plaisir.

Niveau thématiques, tout va bien, on est en territoire connu: chants anti-fachos, ode à la ganja, citations de Marley… C’est heureux, parce que la plupart du temps, force est de constater qu’on n’entrave rien de ce qu’il racontent! Bah, on va pas chipoter. Raggasonic, c’est une bonne mise en jambes pour la suite.

Didier Zacharie

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Journaliste lesoir.be

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2 Comments

  1. big red.

    3 août 2011 à 18 h 51 min

    Didier zacharie ou testicules molles au choix…..journaliste dépourvue de connaissances,de culture et surtout connais rien de raggasonic , veut nous faire croire à son intégrité….,ainsi qu’à son sens critique…mort de rire…Mr sfait simplement mousser sur nous…la presse et la critique est bel et bien morte depuis longtemps, et toi aussi . Les gens chantait avec nous donc il comprenait les paroles….alors que toi non. Et tu te permet de prendre ton cas pour une généralité.. si tu me croise moi BIG Red rase les murs.

  2. chris

    5 août 2011 à 7 h 09 min

    Bid Red qui répond au journaliste du Soir… Magnifique.
    En même temps, Didier Zacharie n’a pas fait une critique négative du concert. Alors, faut se détendre un peu.

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