Comme toujours à pareille époque, revoici « le » gros festival de la saison. Avec ses artistes attendus et, oui, quelques surprises…
Les rappeurs dingos de Odd Future sur la grande scène et les quatre demoiselles un peu cold wave de Warpaint au Marquee ; voilà pour l’ouverture, demain, du festival de Werchter. Auquel on a toujours mille bonnes raisons d’assister, même si on ne tombe pas de sa chaise en découvrant l’affiche.
L’affiche ? Savamment concoctée. En fonction des tournées en cours, d’autres gros festivals européens, de ceux qui reviennent tout le temps, qu’on invite le plus souvent possible, ou qu’on voit finalement souvent pendant l’été depuis un bail. Nous en reparlerons, des Coldplay, Selah Sue et autres Ozark Henry. Il y a aussi ces groupes vus l’an passé au Pukkel (Tame Impala, Iron Maiden, QOTSA, The National), les bourrins gros vendeurs de service et coqueluches des Top 50 (Black Eyed Peas, Kesha), ceux qui trimballent un nouvel album dans leurs flightcases (Kasabian), les valeurs sûres (Grinderman, Elbow), ceux qui font danser (Underworld, Digitalism), les régionaux de l’étape (Arsenal, Triggerfinger), et on en passe.
Quelle place pour les surprises, à Werchter ? Cette année, on n’imaginait pas Herman Schuermans sauter aussi vite dans la brèche du buzz en programmant Odd Future. Emmené par l’intenable Tyler The Creator, ce rap balancé dans un esprit plus punk est fait pour jouer avec la proximité du public et mettre le souk dans les salles. Les Américains s’en sortiront-ils en plein air, à l’heure du goûter ? À voir…
Comme souvent, les organisateurs réservent aux festivaliers une poignée d’agréments supplémentaires. Exemples: l’appli pour smartphone, ou les 10 minutes de wifi gratuites… Des députés flamands viendront, eux, s’assurer que nos petites zoreilles ne souffrent pas d’un excès de décibels. Alleï, bedankt ! Et comme il se doit, nos comptes rendus, interviews et autres pimpinades sont à suivre sur Frontstage.
http://www.rockwerchter.be/fr/home/
Frédéric
29 juin 2011 à 17 h 55 min
Avant Werchter, c’était bon enfant, y en avait pour tout le monde, y avait tous les publics, du plus jeune au plus vieux, du plus hippie au plus trash, c’était cool… Maintenant, c’est un festival de petits gosses riches (parce qu’il faut l’être pour aller à Werchter aujourd’hui…)bien sapés sur eux, bien proprets et qui se regardent “danser”… C’est bien triste tout ça…