Les organisateurs du festival ne disaient pas autre chose : ce dimanche est orienté « famille ». Et c’est précisément un groupe dans cet esprit-là qui vient de bien chauffer l’Open Air. Suarez, parfait pour faire taper dans les mains ! Et faire patienter, eux qui chantent « On attend ». Patienter avant l’autre star de cette édition : Mika.
De la prestation de Sophie Hunger, on retiendra notamment que dans le cadre intimiste du Musée du Bota, c’est tout autre chose que dans un grand espace comme celui du HF6. Avec ce brouhaha permanent et ce va-et-vient constant qu’on y découvre, plus conséquents encore quand il pleut dehors, c’est vraiment le hall de foires. Heureusement que son répertoire du jour claque plus qu’aux Nuits. Et que ses chansons plus softs (« Citylights forever »…) soient portées par suffisamment de percus que pour tenir le public en alerte…
Zou, on poursuit la balade… A l’Open Air, King Charles, les Anglais de Londres qui ressuscitent par moments l’époque des Levellers, en terminent avec une reprise de King Bob. « Knockin’ on heaven’s door ». A 16h30, Fabrice Lamproye et Gaëtan Servais, respectivement programmateur et directeur du festival, donnent leur traditionnelle conférence de presse « bilan ». Tout baigne !
Tout baigne aussi pour les garçons de Suarez, les « ambianceurs » de cette fin d’après-midi, qui seront à l’Ancienne Belgique le 17 novembre prochain pour, promettent-ils, « une teuf de malades ». « On attend », fait sourire quand on se décale un peu pour apercevoir, au premier rang, les fans de Mika équipées de leur banderole. Une petite dernière pour ces cinquante minutes de pop métissée : « Qu’est-ce que j’aime ça ». Les « oohoh ohohohohooo » qui montent du public ont, oui, quelque chose de familial…
Didier Stiers
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