K-Branding en panzer allemand

Le jour d’après le déluge. L’entrée du site nous fait penser aux Ardennes après le passage de la panzerdivision en 1940. L’image est parfaite pour aller apprécier nos débroussailleurs préférés K-Branding.

Un groupe qui fait fuir 1/4 de l’assistance après deux mesures ne peut pas être mauvais. K-Branding effrayent parce qu’ils attaquent le son de front. Ils triturent la matière sonore comme un chirurgien dissèque un corps afin d’y trouver les traces du mal.

La musique de K-Branding n’est pas accueillante à premier abord, elle serait même plutôt repoussante. Mais si on parvient à dépasser ces premières impulsions et qu’on se laisse porter, jusqu’à devenir possédé par cette masse sonore, l’expérience est précieuse. C’est intense, mystérieux, sombre et effrayant. Mais on en ressort nettoyé.

Il y a longtemps, la musique était un art religieux. Aujourd’hui, le sacré est perdu, oublié derrière les tonnes et les kilomètres de décombres industriels à la base de nos sociétés. C’est le chemin de retour vers ce sacré que K-Branding trace devant nous. Et ce n’est pas une promenade printanière sous le soleil…

Les conditions étaient parfaites pour aller voir K-Branding ce dimanche à Dour. On espère que vous y étiez.

Didier Zacharie

Journaliste lesoir.be

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15 Comments

  1. emmort

    17 juillet 2011 à 16 h 27 min

    Vous avez entendu paler de panzerdivision en 1914.

    Cours d’histoire à repotasser!!

  2. Loïc van Oldeneel

    17 juillet 2011 à 16 h 29 min

    Pas de chance pour l’image parfaite, les “Panzerdivisionen”, c’était durant la seconde guerre mondiale 🙂

    Ceci dit sans vouloir rien enlever à la force de la subtile analogie musico-guerrière…

    Loïc

  3. Zamensis

    17 juillet 2011 à 16 h 33 min

    En 1914, les chars d’assaut n’existaient pas. Et il faut attendre les années 1930 pour voir émerger l’idée de panzerdivisionen.

  4. Rupert Pupkin

    17 juillet 2011 à 16 h 40 min

    L’image d’un panzer allemand dans les plaines flamandes est totalement déplacée.

  5. Histoire

    17 juillet 2011 à 16 h 42 min

    L’image de l’état d’une plaine flamande après un passage d’une division de panzers allemands est parlante et forte pour aborder la prestation K-Branding.
    Juste une précision peut-être, les panzers allemands ce n’était pas en 1914 mais bien lors de la 2e guerre mondiale, en 1939-45. Et à cette occasion, quant au terrain labouré par les lourdes chenilles, ce fut plutôt celui des Ardennes wallones…que ce soit en mai 40 ou en décembre 45! Encore merci pour ce blog. A+

  6. MH

    17 juillet 2011 à 17 h 23 min

    Pas vraiment non…

  7. seb

    17 juillet 2011 à 18 h 22 min

    Il n’y avait pas de panzer division en 14…

  8. Lachapelle

    17 juillet 2011 à 18 h 23 min

    La panzerdivision en 1914 ? Il faut au minimum revoir son histoire!

  9. Thomas Van Aken

    17 juillet 2011 à 18 h 42 min

    “L’image d’un panzer allemand dans les plaines flamandes est totalement déplacée.”

    Et historiquement inexacte. Les panzerdivisions datent de 1940 et pas de 1914.

  10. thomas

    17 juillet 2011 à 18 h 52 min

    Pourquoi ?

  11. PabloElFlamenco

    17 juillet 2011 à 19 h 16 min

    Panzerdivision en 1914? Avant d’écrire ces âneries, vous feriez mieux d’étudier un peu d’histoire.

  12. Rikai Zaza

    17 juillet 2011 à 19 h 52 min

    D’accord avec les deux commentaires précédents.

    Surtout que les tauliers de ce blog sont les premiers donneurs de leçons…

    Pour la forme de l’article, c’est à croire qu’il a été écrit sous LSD.

  13. Christian

    17 juillet 2011 à 20 h 08 min

    Panzerdivision….en 1914 !!!!!Faudrait que vos journaleux connaisent un peux mieux l’Histoire !!!!

  14. Didier Zacharie

    17 juillet 2011 à 20 h 57 min

    D’accord, 1940. L’image mentale que j’ai eu de la plaine m’a trahi…

  15. Didier Zacharie

    18 juillet 2011 à 9 h 20 min

    Voilà, l’erreur historique est corrigée. Et c’est vrai, c’est beaucoup mieux ainsi.

    En ce qui concerne l’image du panzer. L’idée était de trouver une image mentale forte, seul moyen pour décrire la puissance de la prestation de K-Branding. Certains d’entre vous l’ont d’ailleurs compris ainsi. Même idée avec la vision de la plaine de Dour après le déluge. Et comme images fortes, celles liées aux deux guerres mondiales restent incomparables (c’est bien pour ça qu’elles sont utilisées par nombre d’artistes… Rammstein en premier lieu).

    Loin de moi la volonté de vouloir choquer ou de réécrire l’Histoire. Il s’agit d’un billet musical écrit juste après le concert, et c’est cette image de destruction qui me paraissait le plus à même de décrire la puissance et la couleur qui se dégageaient de la prestation de K-Branding ainsi que l’état déplorable de la plaine de Dour.

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