Un Panama contre la pluie à Spa

Et c’est parti! La dix-huitième édition des Francofolies de Spa s’est ouverte, ce mercredi à 13 heures. Sous un ciel gris mais sec. On se balade pour retrouver nos repères et rien n’a changé. Si ce n’est cette nouvelle scène électro, au Jardin des Francos: un bel espace vert circulaire qui devrait le faire.
En en revenant, on tombe sur une petite scène dans la série “Bars en folie”. On reconnaît la voix. Mais oui mais c’est bien sûr: il s’agit bien de Tar One (alias Thomas Raepsaet) de Dope Skwad et son nouveau projet allié à ADN 7.6; ça s’appelle Dope ADN et ça dégage bien.
Au Village, c’est Tailor Of Panama qui essuie les plâtres de cette édition. Pour ce jeune groupe bruxellois, il s’agit aussi d’un baptême du feu. Et ce sont des vétérans transformés en gamins qui balancent un rock bien couillu. Ils s’appellent Thierry Plas (ex-Machiavel, Rapsat…), Jean-Pierre Onraedt (ex-Arno et un peu de tout) et François Garny (ex-Arno etc…). Leur chanteur, Lemmy, est lui tout jeune. Ces riffs de malade et ce groove bien lourd sont à retrouver à une heure plus nocturne. Idem pour Blue Velvet qui nous livre un rock bien carré, pas forcément original mais envoyé avec une belle pèche d’enfer.
La grande foule n’est pas encore là mais la pluie non plus, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
A l’hôtel, on croise David Bartholomé (là en solo sans Sharko) et un certain Maé qui se produiront ce soir au même moment au festival. Désolé mais notre choix est fait. Même pas besoin de le préciser… THIERRY COLJON


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