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En attendant Cali

par le 22 juillet 2011

Bertignac. Photo Dominique Duchesnes.


Vendredi, Mousta a célébré son grand retour spadois avec son voyage arabo-andalou, de l’Orient à Marrakech, en passant par les berges du Guadalquivir et des rives de la Méditerranée. La Brabançonne n’est pas oubliée au cours d’un set très ensoleillé, tranchant avec les cow-boys qui l’ont succédé sur la même scène: Jacques Duvall et ses Experts en désespoir. Ils sont huit sur scène (dont Jeronimo et Miam Monster Miam sur scène la veille), tous chapeautés, tous de noir vêtus. Jacques fait tout pour refiler le bourdon, sauf quand il reprend son «Banana Split», louable effort avant de retomber dans son naturel avec son fameux «Je te hais».
Les anciens montrent l’exemple. Après Louis Chedid, jeudi, avec un set très électrique constitué de tous ses succès, Louis Bertignac a tenu à livrer un vrai cours de rock’n’roll en français, sans oublier Téléphone. Avant de passer le relais à Machiavel qui accueillait, en guest, Thierry Plas, le guitariste qui vient de les quitter pour monter Tailor Of Panama vu mercredi. On attend un nouvel album des vétérans du rock belge alors que sur la grande scène rayonnait la belle Noémie, complètement à son aise au sein d’Hooverphonic qui ouvrait pour AaRON et Cali.
Cali, qui, rencontré peu de temps avant son concert à 23h30, n’était pas sûr de tenir sa promesse de ne plus traverser la place sur la tête des gens. T.C.
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