Stromae, roi des Belges

[singlepic id=6455 w=320 h=240 float=right]De mémoire de festivalier francofou, on n’avait jamais vécu ça. Zazie? Raphael? Calogero? Christophe Maé? Non, ils furent bien plus nombreux à s’être retrouvés dans le froid, au Village francofou, pour le seul Stromae. Près de dix mille personnes ont affronté la pluie et patiemment attendu le chanteur bruxellois.

Ils étaient partout dans le parc de Sept Heures, dans les arbres, sur les côtés de la scène, même derrière. De quoi nous rappeler le succès comparable de Ghinzu sauf qu’ici, au moment où Charles Gardier monte sur scène pour présenter l’Artiste, un seul cri énorme, très féminin, une déflagration sonore comme lui-même, en dix-huit ans d’exercice, n’a jamais entendue.
Stromae avait gentiment accepté qu’on assiste à son concert depuis la scène, pour qu’on se rende bien compte de la folie qu’il vit à chaque fois. Même si ce n’est jamais pareil. Avant le concert, il nous confiait qu’il y a chaque fois des nuances entre festivals, que ce n’est pas toujours pareil: “Aux Ardentes, c’était le feu mais le public écoutait. A Nyon, hier, c’était assez violent devant, j’ai dû intervenir. Ici, à Spa, comme ce sont les Francofolies, j’aimerais intégrer plus de textes”.
Après une heure d’un set tout simplement extatique, on retrouve Paul à sa sortie de scène, ravi et en même temps ébahi: “C’était un peu comme les Ardentes, Liège ce n’est pas loin d’ici”.
Sur scène, il dira sa joie d’être de retour chez lui, au pays. Il peut se préparer à un même accueil au Brussels Summer Festival le 21 août et enfin, la dernière de la tournée, le 15 décembre au Cirque royal. THIERRY COLJON

[imagebrowser id=467]


commenter par facebook

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *