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Jupiter league

par le 7 août 2011

Hier rappeur, Jupiter Diop a troqué le hip hop pour les rastas. Ce dimanche, il était à Esperanzah ! avec ses Ma Shi Faï et ses morceaux associés à la spiritualité Baye Fall.

Le Baye Fall est une confrérie mystique de l’Islam sénégalais qui prône le travail et la tolérance. Un culte musulman dérivé du mouridisme qui a une croyance absolue en dieu et le marabout. Une forme de religion détachée de toutes possessions matérielles.
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Arrivé en Belgique il y a sept ans, Jupiter délaisse le rap devenu à ses yeux « trop vide de sens » pour un reggae à forte connotation spirituelle. Aujourd’hui, il chante la justice, l’unité et l’oppression. Véhicule ses messages de paix et lutte pour les droits des opprimés.
Ancien étudiant en philosophie, Jupiter joue de la musique depuis 1997. Il a son groupe au Sénégal et pense pouvoir vivre de sa passion quand il débarque chez nous mais il est vite rattrapé par la réalité. Il se met alors en quête de travail et devient gardien du parc du Viaduc d’Ixelles dont les visiteurs, dit-il, lui inspirent parfois des textes…
Fort de son expérience sur les scènes d’Afrique de l’Ouest, le garçon s’unit peu de temps après son arrivée en Belgique au Ma Shi Faï. Ma Shi Faï, en wolof, ça veut dire « Je suis le remède ». Ensemble, ils sortent leur premier album, Today & Tomorrow en avril dernier. Proposent un reggae mélangeant traditions jamaïcaines, africaines et occidentales. Idéal pour cette dernière journée d’Esperanzah au cours de laquelle le soleil montre enfin le bout de son nez.


J.B.

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