Le Pukkelpop, dernier rendez-vous rock avant la rentrée

Plus qu’aucun autre festival belge, le Pukkelpop est un vrai marché du rock indé. Au sens large. Une sorte de Primavera du Plat pays. Avec ses huit scènes et plus de 200 groupes, le Pukkel est un mastodonte, le dernier rendez-vous rock n’ roll de l’été avant la rentrée, et ce pour la 26e année consécutive.

Cette année, si on fera l’impasse sur les têtes d’affiche (Foo Fighters, mouais… Eminem, pfff… Offspring, ahum…), on ne manquera pas de traîner sur la plaine de Kiewit dans la journée. Car il y a à voir et à écouter. Et pas mal à découvrir. Parmi les jeunes loups aux dents longues, on pensera à suivre les gamins de Cage The Elephant qui remettent Nirvana au goût du jour (c’est le moment, Nevermind a 20 ans!), les psychedelic-freaks de Suuns (qui jouent malheureusement un peu tôt dans la journée du vendredi), les demoiselles Anna Calvi et Warpaint et le folkeux américain Kurt Vile, qui ont tous sorti des albums impeccables dans l’année.

A côté de ça, il y a les valeurs sûres: et en premier lieu, le groupe maison dEUS qui jouera pour l’occasion un best of choisi par leurs fans avant la sortie du nouvel album “Keep You Close” en septembre. Kasabian présenteront eux les chansons de leur nouveau “Veliceraptor!” avant la sortie du disque, également à la rentrée. Egalement de retour avec un nouveau LP tout frais, The Horrors tenteront de démontrer si leur virage psyché-80’s passe la pente du live. Enfin, et parce que ça fait toujours plaisir de les revoir, The Twilight Singers de Greg Dully (ex-Afghan Whigs), The Raveonnettes, Blonde Redhead ou The Kills viendront égayer nos sens.

L’électro aura sa place également avec une scène dédiée au label Ed Banger (Daft Punk, Justice…) samedi. Au menu, Cassius, Sebastian et Busy P. Et puis, au milieu de cette foire, se retrouvera notre one hit wonder Stromae. Quelque part entre The Horrors et Kasabian. Un autre style que Taratata.

Le Pukkelpop, 26e, s’ouvre ce soir sur la plaine de Kiewit. C’est complet. A suivre sur Frontstage.

Didier Zacharie

Journaliste lesoir.be

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3 Comments

  1. aha

    18 août 2011 à 10 h 58 min

    La suffisance de ces articles envers les têtes d’affiche est vraiment insupportable.

    Dites-vous qu’à l’époque où ces groupes étaient les “petits”, un autre “journaliste” a du les encenser, parce qu’ils étaient petits.

    Ce n’est pas parce qu’on a du succès que le concert ne peut être plaisant, c’est l’idée du Pukkelpop, on peut voir de tout …

  2. Julien

    18 août 2011 à 14 h 56 min

    Le problème ce n’est pas le statut de tête d’affiche, mais la médiocrité des dites têtes d’affiche. Pour un festival qui ces dernières années a eu Radiohead, Massive Attack, Nick Cave, Pixies, Nine Inch Nails, Arcade Fire, the Stooges, Kraftwerk… c’est franchement décevant. Par contre dans les groupes secondaires il y en a plein qui sont alléchants.

  3. ploufman

    18 août 2011 à 17 h 33 min

    tout à fait d’accord avec aha, surtout que l’auteur de cet article ait l’outrecuidance de critiquer les foo fighters dont les performances live sont énormes, et d’un autre côté il encense des bouffons comme deus, prétentieux, nul et ennuyeux sans parler de stromae qui symbolise à lui tout seul la médiocrité musicale qui règne du côté francophone du pays.

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