Clap final pour le Brussels Summer Festival dimanche. Le public, venu en nombre, a pu danser au son de la plutôt insupportable Yelle et du très bon Stromae.
22h. Le Belge clôture cette 10ème édition du BSF par son premier concert en plein air dans sa ville, Bruxelles. Logique qu’il commence donc par le morceau « Bienvenue chez moi ». Le chanteur se permet même d’installer lui-même ses musiciens, dans un décor d’intérieur plus vrai que nature. C’est clair, sur scène Stromae est chez lui. Après vingt secondes de silence en hommage aux victimes du Pukkelpop, où il aurait dû jouer samedi, il enchaîne avec les morceaux « Te quiero », « Peace or Violence », dont le clip vient de sortir, et « Dodo ».
Sur « House’llelujah », il nous propose de créer une nouvelle religion. Il explique avoir eu cette idée après avoir été choqué quand, un jour à l’église, le prêtre a demandé « aux criminels, voleurs, violeurs et homosexuels de s’avancer, pour qu’il prie pour eux ». Avec « Alors On Danse », titre ultra connu, Stromae essaie de donner une leçon de musique à un public dissipé. Le communautaire s’invite même dans le concert avec une reprise électro d’Arno sur le morceau « Putain Putain ». Le chanteur s’adresse alors à la foule dans un néerlandais impeccable pour dire qu’ « il n‘y a pas de problèmes communautaires en Belgique » et pour remercier Arno de l‘autoriser à faire cette reprise. Il nous transforme encore en animaux pour « Quand je dis go » et nous fait courir sur place pour son titre « Je Cours ».
C’est sûr, Stromae sait s’y prendre pour faire bouger les foules. Il faut dire qu’il a assuré la première partie des Black Eyed Peas en France. Les gens crient, dansent, sautent en rythme. On a rarement vu le public du Mont des Arts dans un tel état. Stromae donne tout, en mêlant des éléments de théâtre et de cinéma, qu’il a étudié à l’INRACI, à sa musique, sans oublier les traditionnels jeux de lasers.
Le chanteur revient pour un appel, réclamé à grand cri, pour interpréter une version inédite du titre « Alors On Danse », avec l’aide d’un orchestre symphonique, présent grâce à la magie de la vidéo. Le public en voudrait encore un peu, Stromae doit alors rappeler qu’ « à un moment quand il n’y en a plus, il n’y en a vraiment plus ».
Camille Wernaers (st.)
corrector
22 août 2011 à 13 h 53 min
Euuh… C’est qui les Black Eyed Peace ? :):):)
jp
23 août 2011 à 16 h 41 min
En quoi Yelle était-il insupportable?
Ils ont réussi à conquérir la foule au fur et à mesure de son concert, contrairement à Stromae pour qui tout était joué d’avance.
Personnellement je trouve que l’un et l’autre ont bien assuré le spectacle. Je serai curieux que vous dévellopiez….
Viviane
24 août 2011 à 4 h 15 min
c qui les black eyes peas ???????? pfffffffff