Le Ward’in Rock bien dans sa tête

Stromae tête d’affiche pour la quinzième édition

Quinze ans, déjà ! Il paraît loin, le temps où le Ward’in Rock ressemblait plus à un bal de village. Personne n’aurait osé se projeter en 2011. Personne n’aurait parié sur la durée de vie de l’événement. Le Ward’in s’est aujourd’hui installé comme une des valeurs sûres dans le calendrier des festivals de l’été. Mieux : l’édition des 2 et 3 septembre devrait battre tous les records d’affluence. Les préventes ont permis de dépasser le cap des 7.500 entrées ! Le camping, d’une capacité de trois mille personnes, affiche complet. « Les préparatifs avancent. Même la météo s’annonce bien », souligne Fabian Lafontaine, un des responsables.

Site. Que les festivaliers ne se trompent pas : le Ward’in Rock change à nouveau de site. Les organisateurs n’ont pas été en mesure de trouver un arrangement avec le propriétaire de l’endroit où ils étaient l’an passé. Le déménagement s’est opéré en douceur, non loin de l’édition 2010. « Là, nous espérons rester pour deux ou trois années. Ce serait plus simple de n’avoir plus à s’en soucier », indique Fabian Lafontaine.

Budget. Il s’élève à 275.000 euros. « Nous devrions atteindre l’équilibre », précise-t-il. L’ASBL organisatrice a cassé un peu plus sa tirelire pour attirer certains artistes : « Des partenaires nous ont aidés de manière complémentaire. » Les diverses aides publiques et privées se chiffrent à cent mille euros. Tous les niveaux de pouvoir interviennent. « C’est une forme de reconnaissance, pour nous. Il fait apprendre à bien travailler, notamment avec les artistes. »

Affiche. La venue de Stromae a-t-elle un impact ? Difficile à évaluer, selon Fabian Lafontaine. « Bien sûr, il a fait parler de lui tout l’été. Mais nous avons veillé à établir un certain équilibre tout au long des deux jours. Puggy est un groupe très attendu aussi, le vendredi. Et puis, toujours le vendredi soir, sous chapiteau, il y a de l’électro et un public particulier. » Cette année, à l’exception des Fatals Picards, l’affiche est 100 % belge !

Bénévoles. Sans eux, pas de festival. Quatre cents personnes, dont de nombreux fidèles, travaillent avant, pendant et après, soit une dizaine de jours. « Les spectateurs ne voient évidemment pas tout le montage et le démontage, deux phases très importantes », dit Fabian Lafontaine. Les clubs des jeunes de la région tiennent, eux, les bars, etc. « Il convient d’ajouter une centaine de personnes en plus avec eux », conclut-il.

PRATIQUE

A l’affiche.

Vendredi : The Straws, Suarez, Puggy, Applause, A great mountain fire, Party harders… Samedi : The Waow, Lemon Straw, Camping sauvach, Bikinians, Stromae, Kiss and drive, DJ Boom Boom et Mancini…

Transport.

Le covoiturage est encouragé, via le site www.luxcovoiturage.be

Horaire.

Vendredi, le site ouvre ses portes à 18h et le premier groupe se produit à 18h15. Samedi, ouverture des portes à 12h15, et concert dès 14h05.

Entrée.

Un jour : 32 euros. Deux jours : 48 euros.

Infos.

www.wardinrock.be

NICOLAS DRUEZ

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6 Comments

  1. Fred

    3 septembre 2011 à 11 h 56 min

    Ward’in Flop Festival

    Hier soir, arrivée à 19h30 sur le parking du festival pour aller voir Suarez à 20h45.
    Nous pensions manger sur place avant Suarez.
    1ere surprise: 1h30 de file pour passer l’entrée ! TOUS les festivaliers, camping ou non, passent par la même entrée.

    La désorganisation est pathétique aux entrées: lenteur pour scanner les tickets et fixer les bracelets.
    Arrivés sur la plaine, 2eme surprise. Il n’y a que 2 guichets de distribution de tickets pour 3000 personnes !!

    1h00 de file en plus pour acheter des tickets pour manger et boire. A ce moment là Suarez est terminé et Great Montain Fire a déjà commencé.
    Nous avons donc loupé le concert de Suarez…Super contents.

    3eme surprise, il n’y a qu’un SEUL stand qui distribue à manger. 45 minutes de file en plus pour manger un pauvre pain-saucisse-ketchup ou un “wardin toast” (pain+cotelette à 5EUR)
    Plus de 3 heures de files d’attente pour enfin pour voir le concert de Puggy qui, heureusement, est excellent.

    En discutant avec plusieurs connaissances nous nous sommes dits que depuis 15 ans que nous allons à des festivals c’est la pire organisation que nous ayons pu voir en Belgique.

    Quand on accepte de vendre 9000 entrées il faut assumer derrière pour que les gens n’aient pas le sentiment de s’être faits arnaquer…

  2. Jessy

    4 septembre 2011 à 11 h 07 min

    Très bon festival dans l’ensemble.

    Quelques points négatifs:

    > L’organisation des entrées le vendredi.
    Pourquoi ne pas faire une entrée réservée aux campeurs qui aurait pu être ouverte beaucoup plus tôt dans l’apres- midi.
    Les campeurs sont arrives tôt dans l’après-midi.

    > Plus de guichets ou plus de rapidité.
    Je ne comprends pas la lenteur, vu que tout le monde avait sa prévente. Pas de monnaie à compter, à rendre !!!

    > Les agents de la sécurité qui sont censés calmer les festivaliers.
    Est-ce en leur criant dessous, et en étant grossier qu’ils comptent y arriver?
    J’ ai moi-même assisté à une scène déplorable.
    Ces deux agents n’étaient visiblement pas ouvert au dialogue.

  3. Rikai Zaza

    4 septembre 2011 à 17 h 47 min

    Suarez, Puggy, A great mountain fire, Bikinians, Stromae. Cette affiche me dit quelque chose. Où ai-je déjà bien pu la voir ????

  4. OLiK

    5 septembre 2011 à 11 h 29 min

    Les remarques formulées sont justifiées! Le vendredi soir, j’ai trouvé que les très longues files (j’ai mis deux heures pour rentrer sur le site)avaient détint sur l’humeur des festivaliers… Ce n’était pas trop l’ambiance ce soir là avec même une tension palpable dans le public! Bref, je suis certain que cela sera modifié pour l’année prochaine par les organisateurs. Le samedi, c’est de mon côté bien déroulé avec la découverte de Kiss&Drive et une confirmation que Stromae ira très loin dan la musique! Et en dehors aussi. Pour terminer, je retournerai écouter Great Mountain Fire! Bravo à eux

  5. Dam

    5 septembre 2011 à 12 h 18 min

    Le Wardin chercher à se donner la dimension d’un vrai festival. Malheureusement l’événement ne parvient pas à se hisser hors du contexte local… Si le site et l’affiche prennent de l’ampleur, l’organisation est digne d’un bal de village. L’épisode des sorteurs compté ci-dessus est un autre exemple : la compagnie de sécurité locale réagit comme face à des piliers de comptoir …

  6. Fred

    10 septembre 2011 à 12 h 32 min

    “organisation digne d’un bal de village” Exactement!

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