La reformation du jour… pour un jour : Evil Superstars

En ce début d’année, les come-back s’enchaînent décidément comme les habitants de l’avenue du Port à leurs chers platanes. Après At The Drive In et Refused, c’est carrément au tour de Belges d’annoncer leurs retrouvailles : Evil Superstars, mesdames et messieurs !

Emmenés au chant et à la guitare par Mauro Pawlowski, l’homme aux multiples collaborations (dEUS étant l’une des dernières en date), ces Flamands-là ont fait les beaux jours du rock made in Belgium. En tout cas, celui animé par un bon esprit d’indépendance et d’avant-garde.

Le groupe, né en 92 dans les environs de Heusden-Zolder, gagne le Rock Rally deux ans plus tard, enregistre deux albums (Love is okay, Boogie children R-Us), deux ep’s et une poignée de singles qui passent sur MTV à une époque où cette télé ressemble encore à quelque chose. Tim Vanhamel , forcément pas Millionaire, rejoint la formation alors qu’il n’a que 15 ans !

“Satan is in my ass”

Evil Superstars, également bon à la scène (« The Marx Brothers on speed », dit un chroniqueur de ces jeunes gens qui tournent aussi en première partie de dEUS), est dissout en 1998. Officiellement pour raisons artistiques, mais quand même un peu parce que leurs ventes n’excitaient plus leur firme de disques.

Bref, tout ça pour confirmer que les uns et les autres reprennent aujourd’hui du collier. Attendez quand même avant de faire péter le Krug millésimé : pour l’instant en tout cas, cette reformation n’est annoncée que dans le cadre unique d’une seule émission radio, soit « Laika », sur Klara, où Mauro Pawlowski joue un dimanche par mois les programmateurs. La date reste à préciser. Et, prévient l’intéressé, il n’y sera question que de musique cosmique et synthétique, pas des morceaux d’antan. Bon, en même temps, le bonhomme a toujours été un fantasque…

Didier Stiers

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Didier Stiers

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