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Hanni El Khatib : loved one

par le 9 février 2012

Il y a trois mois, il jouait gratos au Manuscript, un bar ostendais. Ce qui nous avait d’ailleurs valu une expédition imbibée en bord de mer. Ce mercredi, le Californien a rempli la Rotonde du Botanique (et sans jouer les Madame Soleil aurait sans doute pu doubler son score à l’Orangerie)… Les choses vont bien pour Hanni El Khatib. Surtout en France. Peut-être à cause de ce drôle, et vraiment pas fameux, duo avec Raphael chez Nagui.
Quoi qu’il en soit, le rockeur vintage aux origines philippines et palestiniennes a sorti avec Will The Guns Come Out l’un des albums qu’on a le plus écoutés l’an dernier. Et s’il ne le transcende pas sur scène, il est loin de lui faire honte. Comme le résume Bertrand sur Facebook, « Hanni y d’joue bié del’gratt…mais s’copain Khatib il’avait du maux al’battrie !!! » Une guitare, quelques fûts…
La formule est connue. Flanqué de son pote Nicky Fleming-Yaryan aux baguettes, notre homme joue dans la cour des White Stripes et des Black Keys… Avec moins de fougue et de hargne, plus de naïveté et de nonchalance. Mais avec, tout de même, des putains de bonnes chansons. Certaines sont de lui. Les électriques Loved One et Fuck It. You Win… D’autres pas. C’est qu’Hanni aime le vieux. Hanni aime les reprises. Surtout quand on ne les reconnaît pas. Il y a celles qui sont sur le disque. Le fameux You Rascal You devenu Vieille Canaille dans la bouche de Gainsbourg, sa cool version du Heartbreak Hotel d’Elvis…

Puis il y a aussi le Human Fly des Cramps. Moins convaincant que Garbage Man à la sauce Tropic. « What time is it ? » Un petit malin s’ose à répondre 8h30 pour avoir un peu de rab’… Chouette concert mais avec l’annulation de la première partie, il est pas 21h15 et elle est déjà faite…
L’occasion d’enchaîner chez Madame Moustache où les sorteurs aiment te renvoyer dans la file te les geler à moins 5 quand tu as eu le malheur d’aller rechercher un truc dans ta caisse. En même temps, c’est chez Moustache (j’aime bien l’ambiance Back to the grave du mercredi) qu’on s’est pris la claque de la soirée. Et c’est un one man band brésilien (après un recommandable, Tongue Tied Twin, one man band suisse) qui nous l’a flanquée. Le gaillard, brothers and sisters, s’appelle Chuck Violence. Il a la niaque. Une gratte (pour les mains), une batterie (pour les pieds) et un kazoo qui dans son haut parleur sonne comme un saxophone.
Puis, pour le décor, une belle chemise sur le dos et deux crânes pendus à son micro. Chuck aime Hasil Adkins et sera ce soir au Shamrock à Liège. Et un petit conseil, même si ça caille, faites vous violence…

J.B.

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2 Comments

  1. Soly

    9 février 2012 à 12 h 57 min

    Bon c’est un arabe les gens ne vont pas aimer…

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  2. BOONEN

    9 février 2012 à 19 h 00 min

    je suis embêté par l’article car il n’est pas très clair et tout le monde crois que Hanni El Khatib joue ce jeudi soir au Shamrock à Liège (très très sympa pour la publicité). Je suis le patron du Shamrock et Chuck Violence m’avais dis qu’il venait accompagné sans me dire qui exactement.
    Maintenant que Chuck est arrivé avec quelqu’un d’autre je suis embarrassé vis à vis de ma clientèle et les autres qui sont venu pour Hanni…

    Que monsieur J.B. fasse plus attention la prochaine fois…

    Merci quand même pour la pub

    Luc

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