Jack White Blunderbuss **** – Roscoe Cracks **** – Amandine Bourgeois Sans amour mon amour ** – Gentlemen Of Verona Raw** – Macy Gray Covered**
Dès « Missing pieces », blues épileptique renvoyant au « Fortune Teller » de Robert Plant, Jack White impose un univers familier. Avant d’en ajouter une couche avec « Sixteen saltines », plus garage et une « Freedom 21 », traversé par des éclairs d’électricité.
Habité par la mort, la séparation, les rapports au sein du couple, les thèmes de Jacky Boy sont assez sombres. Ce qui explique sans doute la puissance de feu de ce premier album solo de l’ancien White Stripes, Raconteurs et Dead Weather.
Avec beaucoup de finesse, White signe, l’air de ne pas y toucher la poignante balade « Blunderbuss » sur fond de cordes faussement angéliques. Passé la moitié du disque (13 morceaux impeccables), c’est là qu’on se prend le premier gros pain dans la gueule le temps d’un « Weep themselves » construit autour d’un piano devenu fou encerclé par des riffs incendiaires. A peine dégusté le très blues « I’m shaking » déboule un « Trash Tongue Talker », deuxième uppercut, soit le « Exile on main street » des Stones en un seul morceau. Et le concert en salle à la rentrée, c’est pour quand ?
*Third Man Records/4 AD En concert à Rock Werchter le vendredi 29 juin 2012. http://jackwhiteiii.com/
Dès la première écoute, on est transporté par ce souffle épique qui nous rappelle « Walker » de Cascadeur, cette épaisseur sonore, cette énergie vitale née des grands espaces et des rêves enfiévrés. Ce superbe premier album est dû à un jeune groupe liégeois cornaqué par Redboy d’MLCD et son fidèle complice Raphael Wynands. Grand ! *PiaS. http://www.roscoeband.com/
Amandine Bourgeois Sans amour mon amour **
C’est en compagnie d’une production très cuivrée d’Ian Caple qu’Amandine retrouve ses accents soul. En français (Boris Bergman notamment), en anglais, un instrumental… La chanteuse privilégie ici la diversité (aux dépens parfois de la cohésion) sur un disque qui manque peut-être d’une grande chanson pour assurer son succès. *Sony Music. http://www.myspace.com/mandinote
Gentlemen Of Verona Raw**
Les Limbourgeois, dont les anciens Hulkk, jouent un rock garage peut-être moins inventif et explosé que le Liquid love des Tropics. Mais leurs compos sont soutenues par une rythmique solide, et se distinguent tant par leurs accents métalliques (« Daylight ») que la voix de Debby Termonia, aussi accrocheuse dans le chant (« Control ») que les cris ou les gémissements. *Johnny Records. http://www.myspace.com/gentlemenofverona
Macy Gray Covered**
Ce n’est pas la fantasque Macy qui allait se fendre de reprises standards ! Mais là, elle nous en compile 16 qui partent dans tous les sens. Sauf qu’elle leur redonne une autre vie, aux Eurythmics, Metallica, Nina Simone, Radiohead et Arcade Fire. Principalement, mais on s’en doutait, de sa voix toujours un peu martienne, à la fois douce et légèrement éraillée. *Universal. http://www.myspace.com/macygray
nix
19 avril 2012 à 11 h 29 min
A noter que Jack White va tourner cette été avec 2 backing bands en même temps et qu’il décidera à chaque date, le matin même, lequel des deux groupes, ayants chacun une interprétation différente de ses morceaux, jouera avec lui le soir. Ce type est quand même incroyable dans sa manie de vouloir éviter la routine et de tomber dans la facilité.
JSBX
20 avril 2012 à 9 h 39 min
Il n’y pas d’anciens Hulkk dans Gentlemen Of Verona. C’est une fausse information.
ds
24 avril 2012 à 22 h 55 min
De fait ! ;o)