Documentaires, dj sets et concert : le Brussels Film Festival, qui fête les dix ans de sa dernière formule en date, ouvre une fois de plus son programme à la musique. En 2011, les Tindersticks de Stuart Staples jouaient dans ce cadre au Palais des Beaux-Arts. Place cette fois (et à Flagey) aux Chromatics de Johnny Jewel. Chic !
Primo, pour célébrer correctement ses dix ans à Flagey, le Brussels Film Festival organise une grande fête anniversaire, laquelle aura lieu ce samedi 9 juin au Foyer 1 de Flagey. Au programme : un concert des Chromatics et des dj sets de Carl Barât et Saul Williams.
De son, il en sera encore question lors d’une journée dédiée à la… musique au cinéma (le jeudi 14/06). Idem lors des deux ciné-concerts proposés sur le parvis de Saint Croix, ces vendredi 8 et 15 juin, autour, respectivement, du Golem et du Prisonnier (oui, oui, celui avec le Numéro 6). Le film de Paul Wegener millésimé 1920 et le pilote de la mythique série britannique seront accompagnés d’une bande-son jouée sur place. Par NLF3 et Eric Minkkinen pour le premier, par NeirdA et Z3ro pour le second.
Last but not least, le festival s’étoffe cette année d’une nouvelle section baptisée Music Docs. Six documentaires musicaux s’y retrouvent pour cette première édition…
Shut up and play the hits, de Will Lovelace et Dylan Southern, revient sur LCD Soundsystem en compagnie de James Murphy. Au bout de trois albums studio et quelques ep’s, les New-Yorkais annoncent leur fin de parcours et donnent un dernier concert, le 2 avril 2011 au Madison Square Garden. Question de départ posée à Murphy : « Quand vous avez lancé ce groupe, imaginiez-vous comment il allait s’arrêter ? » Réponse à l’écran.
Shut up and play the hits – Trailer
The Carter, signé Adam Lough est un docu américain consacré au rappeur Lil’ Wayne, de son vrai nom… Dwayne Michael Carter, Jr. Sorti en novembre 2009, ce film a fini par déplaire à celui qui l’a inspiré, plus trop content qu’on puisse l’y voir prendre son pied avec des cigarettes qui font rigoler et du sirop contre la toux. N’empêche… Tourné avant la sortie de Tha Carter III, l’un de ses albums les plus rémunérateurs (sur lequel apparaît notamment Jay Z), il jette un autre regard sur la scène hip hop US.
The Libertines : There are no innocent bystanders a été réalisé par Roger Sargent, un photographe qui a travaillé avec les Libertines depuis les débuts du groupe de Peter Doherty et Carl Barât. Le bonhomme a ici mis en images la reformation survenue en 2010 et les concerts donnés alors à Reading et Leeds devant plus de 120.000 personnes. S’il manque un autographe de Carl dans votre collection, c’est le moment : il fera le détour par Flagey !
The Libertines: There are no innocent bystanders – Trailer
Upside down : The Creation Records story, de Danny O’Connor, retrace, comme son titre l’indique l’histoire chahutée du mythique le label fondé en 1983 par Alan McGee. Un label qui a quand même déniché des groupes comme Primal Scream, My Bloody Valentine, The Pastels, Slowdive, Oasis ou The Jesus And Mary Chain. Dixit le réalisateur, son film met en scène les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse : Jim Reid, Alan McGee, Noel Gallagher et Bobby Gillespie.
Upside down: The Creation Records story – Trailer
Vinylmania, où l’Italien Paolo Campana, dj à ses heures, se penche sur l’avenir du vinyle. En gros, c’est une histoire d’amour qu’il nous raconte, autour du monde, épaulé par quelques intervenants comme Philippe Cohen Solal (Gotan Project), Winston Smith (pochettes pour Dead Kennedys, Green Day), Peter Saville (pochettes pour Joy Division, New Order) et DJ Kentaro (champion du monde DMC en 2002).
Enfin, sous son titre minimaliste, Joy, de Julien Sigalas, vous enferme avec le groupe de Marc Huyghens trois semaines durant, le temps de l’enregistrement de son premier album. Trois semaines résumées, naturellement. En 55 minutes.
Didier Stiers
Infos : www.brusselsfilmfestival.be.
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