Allo, Couleur Café ? Ici Werchter !

Salut les bobos !

Ici, c’est la guerre ! Après avoir essuyé les attaques répétées de la canicule, on tient bon malgré tout, même si c’est parfois tout juste. Le médecin personnel de Monsieur Schuermans nous a conseillé un régime d’hydratation permanente monnayable en « bonnekes » : on obtempère !

Alors, pour Lana Del Rey… Le responsable du titre « la jolie surprise de Werchter » est prié de passer nous voir au plus vite : il (ou elle) sera flagellé(e) avec des orties d’une espèce qui ne pousse que dans la région de Rotselaar. D’une verdeur à faire pâlir la Miss Kreayshawn, mais particulièrement urticantes : ça lui apprendra, d’amplifier notre propos. Lequel, insistons là-dessus, ne visait qu’à traduire notre surprise. Mais de là à sous-entendre que nous sommes repartis de ce concert prêts à nous mettre à la poésie kalmouke, faudrait voir à ne pas exagérer !

Quant au programme de ce samedi, pas d’ironie ! Les programmateurs de Werchter savent ce qu’ils font ! Par exemple, le hip hop de ‘t Hof Van Commerce a beau être bancal (sic), au pays de Vondel, ça plaît. Et ça peut même faire office de shoot de bonne humeur auprès d’un francophone qui n’entend pas du flamoutche pour la première fois de sa vie. D’autant qu’ici, la bande à Flip Kowlier ressuscite elle aussi Tupac. Avec un hologramme. Oui les gars, un hologramme ! En carton !

Pareil pour, au hasard, Kasabian, Mumford & Sons ou Editors : dat zijn valeurs sûres, les gars !

Deuzio : Alabama Shakes… Un peu léger ? Hey, n’écrivez pas ça trop souvent ! Nico est devenu secrétaire perpétuel du fan-club de Brittany Howard. Et pas plus tard que ce matin, il a mordu une jeune festivalière venue de Steenokkerzeel qui, pense-t-il toujours, avait dit à son copain – à l’heure où le groupe commence à jouer au Marquee – que la Brittany en question ne sait pas s’habiller. Bon, en fait, la jeune néerlandophone signalait juste à son mec qu’après Werchter, son prochain rêve était de faire les soldes chez Cora Kemperman.

A part ça, ce soir, nous allons jumper tels des sauvages lâchés sur le platteland avec Paul Kalkbrenner. Comme chaque jour à Werchter, le début de nuit, c’est clubbing à tous les étages. De quoi repartir chez soi un peu dans le gaz. Voire même prêt à boire de l’eau s’il le faut. Heu, non, pas de l’eau ! Jamais d’eau ! L’eau ça fait rouiller ! Alors, imaginez le paquet d’oxydes et d’hydroxydes de fer que pourraient laisser sur le beau plan d’herbe d’ici quatre fois 85.000 personnes ! Au fait, oui, les quatre jours sont complets !

C’est pas tout ça, Nico et moi allons retourner bosser un peu. Merci de nous avoir donné de  vos nouvelles, ça fait plaisir. La bise à tous les deux aussi. Y compris de la part de Julien B., Basile V., Olivier D. (avec un D comme dans « do you know One Minute After ?»), Fanny G., Lucky L., Marie F. et des quelques autres grâce auxquels ces quatre jours de labeur alternent régulièrement avec la partie de plaisir et même la franche rigolade.

D.S.

PS : The Voice ? Voyons voir… C’est pas cette pépinière de talents purs gérée par un DJ jouant en division Carl Barât ? Une cobaye pour coiffeurs au lyrisme hystérique ? Un duo d’auteurs-compositeurs au charisme sudoripare ? Et une adepte du broken french qui à elle seule a généré 73% du courrier de réclamation adressé à Jean-Paul Philippot, courrier dans lequel on a pu retrouver un morceau de peau d’agneau portant un texte plein de gros mots signé par un certain Jean le Rond D’Alembert ?

 

Didier Stiers

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1 commentaire

  1. TC

    30 juin 2012 à 22 h 34 min

    Merci pour cette preuve de vie (d’eau de vie, dirais-je même) qui nous rassure, Phil et moi. Je vois que l’ambiance est bonne à Werchter. Ici aussi même si les nuages ont menacé et que le vent nous envoie la poussière du site urbain en plein dans notre mojito. Oui, je sais, chez vous, il y a une herbe grasse rendue encore plus verte par les pluies de juin. Allez, on vous laisse bosser avec votre bonne zique. On vous aime tous (les 130.000, c’est ça ?) et bonjout à toute la famille. TC (Phil est à De La Soul où il danse comme un malade.

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