Après une grosse dépression et une longue période de doute, Zach Condon, le leader de Beirut, aborde la vie confiant. A Rock Werchter, le public a retrouvé le groupe plus en forme que jamais.
La nuit de vendredi est déjà bien avancée. Rock Werchter se prépare déjà à partir à l’assaut du week-end. Devant une foule compacte, rassemblée sous la tonnelle de The Barn, Beirut nous embarque pour l’ultime virée de la soirée. Toujours dans la foulée de son dernier album (‘The Rip Tide’), le groupe de Santa Fe parcourt le monde pour défendre ses hymnes nostalgiques, nés en Amérique, mais fantasmés entre les Balkans et la frontière du Mexique. Avec sa chemise, ses cheveux blonds et sa bouille de polisson, Zack Condon a des allures de gendre idéal. Si sa présence sur scène émoustille une partie du public – surtout des filles –, les autres peuvent s’abandonner aux sons des fantastiques chevauchées cuivrées des Américains. Avec eux, on voyage à travers des mélodies mélancoliques et quelques paysages (dés)enchantés (‘Cherbourg’, ‘Postcards From Italy’, ‘Nantes’, ‘Wroclai’, ‘Akara’). Les trompettes flottent au vent, poussées dans l’effort par les applaudissements des festivaliers, totalement surexcités par ses airs occidentaux venus d’ailleurs. C’est une certitude : Beirut a brillé sur les planches de Rock Werchter. Et clôturé la journée de la plus belle des manières.
Nicolas Alsteen
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