Leatherman : il y a un peu plus, on vous le met aussi ?

Quand on aime bien un disque, comme par exemple ce Romania de Leatherman, il n’y a pas de raison de ne pas assortir sa présentation d’une petite interview. Par mail en l’occurrence, faute de temps ces jours-ci pour cause de festivals. Jacques Duvall et Jean-Marc Lederman ont répondu sans se faire prier, abordant des thèmes aussi variés que les techniques de chant, l’histoire de la Deuxième Guerre et la prostitution en milieu urbain.

Pourquoi Jacques Duvall chanteur plutôt qu’auteur ?

Parce que Jean-Marc chante trop bien et qu’il fallait un point faible dans ce disque, histoire d’émouvoir les gonzesses.

La liste des covers a-t-elle été facilement décidée ?

Le sommet de Yalta n’était qu’un aimable pique-nique comparé aux négociations sur la liste des chansons. Des dizaines de morceaux ont été rejetés sous des prétextes aussi fallacieux que « Trop branché », « J’adore mais c’est trop difficile à chanter » ou « Connais pas »…

Si Leatherman devait monter sur scène avec ces reprises, dans quel genre d’endroit le public les apprécierait-il le mieux ?

Au karaoké que nous avons ouvert dans la rue où habite Jacques, entre chez lui et un bordel.

 

Propos copiés/collés par Didier Stiers
Photo: Michel Clair

 

La critique, c’est dans le Mad.
Le clip de “Can’t seem to make you mind”, c’est .

 

Didier Stiers

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