Il est fort, Jali.
Programmé sur la grande scène de la Semo entre les Great Mountain Fire, qui ont offert au festival son moment le plus rock jusqu’ici, et Zaz, à la fois attendue et redoutée à Hotton, on l’avait presque oublié. Et le public aussi, visiblement, qui a tardé à se masser devant l’Esplanade à l’heure dite.
Mais il est fort, Jali. En quelques chansons (oui, oui, il a fait “L’espanola”Ecouter ici), il a ramené un max de festivaliers devant la scène. Et les a séduit, ni une ni deux.
C’est que, au-delà de son répertoire, encore peu connu (même si un groupe de vraies fans se pressaient au premier rang), le chanteur a deux magnifiques atouts. Son immense générosité, d’abord. Il a fait de Cindy, l’interprète en langue des signes (voir post précédent), une star locale. La mettant en avant, dansant avec elle, charmant jusqu’à la faire rougir.
Sa pêche d’enfer, ensuite. Grand, impressionnant, armé de ses chansons joyeuses et enivrantes, Jali communique une énergie ultra communicative en trois minutes top chrono. Et il en a eu 60, c’est dire s’il a conquis.
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