Romains Nerveux & Cité Ardente

Qu’il y ait devant lui cent personnes ou mille, Giacomo Panarisi donne tout, avec ses Romains Nerveux. Et qu’ils jouent dans une salle à l’acoustique adaptée ou dans un hangar comme le HF6, c’est pareil : leur rock destroye la mise-en-plis. En ce troisième jour d’Ardentes, ils sont les premiers à mettre les doigts dans la prise.

Le live, c’est décidément toujours autant leur truc, aux quatre Louviérois. On a déjà pu s’en rendre compte, à plusieurs reprises (Nuit du Soir, Nuits Botanique, Dour, à Lessines le 1er mai…) ; ce vendredi, c’est tôt dans l’après midi qu’ils jouent dans le grand hall des Ardentes. Un hall pas trop rempli. Et où il fait assez chaud que pour s’obliger à un détour par le bar, alors que Giac’ est encore couvert de sa veste en plumes d’autruche polaire. Fard à paupières pailleté, futal blanc, poses : ce type est un showman, flanqué entre parenthèses d’un autre showman en la personne de Sal Jean, guitariste-contortionniste de son état.

Allez, c’est « Party time » (« Un morceau du premier album… et unique d’ailleurs ») ! La veste en question tombe pour « The story », qui se termine dans le public. Tout comme l’explosive reprise des Sonics (« Have love will travel »). Ce mélange de rock garage, de punk et de glam, ce sera notre première étape-saveur du jour.

Didier Stiers

Didier Stiers

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1 commentaire

  1. Lucie

    9 juillet 2012 à 0 h 05 min

    Ils étaient pas mal, mais je pense que Didier Stiers n’avait pas son planning avec lui où il s’est réveillé trop tard, car il n’était pas les premiers à mettre les doigts dans la prise. Un autre bon groupe de hardrock qui a ben mis l’ambiance au HF6 jouait avant eux : Big Moustache Bandits!

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