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Kaer : l’Equateur passe par Dour

par le 12 juillet 2012

Kaer à Dour, c’est Couleur Café dans les Hauts-Pays. Le garçon a déjà figuré à l’affiche du festival, mais c’était au sein de Starflam. Là, avec un album solo dans sa besace (la plaque s’intitule Versatil), il s’offre un live en bonne et due forme, soutenu par le groupe qui convient au son du disque : latino !

Un groupe qui ne manque pas de corps, d’ailleurs : deux cuivres (trompette et trombone), un percussionniste, un guitariste qui se fend de quelques solos, un MC ou plus exactement un chanteur, et l’incontournable Mig One aux platines.

Le rappeur, qui ouvre en ce premier jour de Dour sur la Last Arena, siffle en même temps le départ d’un voyage autour de l’Amérique latine. Avec une petite touche de reggae. Les textes de Versatil évoquent le retour aux sources, la lutte des classes, un monde à construire… Les « r » rrroulent dans le flow, la salsa et la cumbia donnent le ton du swing, comme pour conjurer les nuages gris qui pointent à l’horizon. Jusque-là, la météo était plutôt… walibienne.

Si ce n’est pas encore la toute grosse foule sur la plaine, ici et là, ça danse déjà pas mal. En ce début d’après-midi, on devine aussi des festivaliers partis le nez dans le guidon côté boissons et substances euphorisantes ; pas sûr que ceux-là tiennent les quatre jours, à ce train. Dans le « Calle de lola », certains vont « Bailar » et d’autres se réveiller sur le… Pavé.

Didier Stiers
(Photo : Mathieu Golinvaux)

 

Didier Stiers
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