Battles royal

Petite tournée de fin de disque et grand concert pour un Battles retrouvé.

Quand Tyondai Braxton s’est cassé, on s’est un petit peu inquiété pour John Stanier (ex-Helmet), Ian Williams (ex Don Caballero) et Dave Konopka. Enfin pas vraiment pour leur petite personne. Surtout pour l’avenir de Battles. Les Américains s’en étaient très bien sortis sans le fils d’Anthony (oui le célèbre compositeur et multi instrumentiste de jazz) pour enregistrer Gloss drop (2010), le successeur réussi de Mirrored. Ils ont par contre longtemps ramé pour le live avec les projections et les voix pré enregistrées de tous leurs invités (Mathias Aguayo, Gary Numan…). Rassurez-vous. Battles va bien. Merci pour lui.

Dans la nuit de vendredi à samedi, c’est l’une des quelques rares dates d’une tournée de fin de disque, une tournée à la cool (genre une date par semaine), que Stanier and co sont venus assurer dans les boueux marécages dourois. Pas de nouveau morceau en vue. Le trio va faire une pause avant de se mettre à plancher sur son nouvel album. Mais un putain de concert emmené par des putains de musiciens. L’hallucinant Stanier avec sa cymbale au-dessus de la tête. Williams qui joue sur deux claviers en même temps… Ça sonne et ça a méchamment de la gueule.

Sans Braxton, le trio a dû se réapproprier ses anciens morceaux… Pour son tube « Atlas » (si tant est qu’on peut parler de tube dans la carrière de Battles), il a par exemple fait réenregistrer la voix de Ty par une chorale de gosses. C’est jamais facile m’sieurs dames, les séparations. Mais quand ça peut se terminer comme ça…

J.B

Didier Stiers

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