Avec The War On Drugs et Kurt Vile, La Petite Maison dans la Prairie a des relents de Pennsylvanie.
Selon le site officiel du festival de Dour, The War On Drugs fait de la « driving music ». Des chansons conçues pour les longues escapades en voiture dans les grandes étendues américaines. Il y a de ça. L’étiquette colle (comme la boue à nos godasses), par ailleurs plutôt bien, aussi, au style de Kurt Vile et de ses Violators. De toute façon, ces mecs sont comme cul et chemise. Et même quand ils se retrouvent à des dizaines de milliers de kilomètres de chez eux (Philadelphie), comme au festival de Dour par exemple, c’est pour jouer le même jour et sous la même tente. Le final des premiers est bien psyché et trippant. Presque dansant. « Bien mieux qu’à Anvers, » nous glisse-t-on dans l’oreille.
Certains pensaient peut-être voir Kurt Vile sur scène pendant le concert de War On Drugs (dont il a été membre). On a en tout cas aperçu Adam Granduciel, le leader de War On Drugs, sur scène pendant le concert de Kurt Vile. Le chevelu enchaîne morceaux dépouillés voire en solitaire à la gratte acoustique (« Peeping tomboy », « Baby’s arms ») et vrai rock au parfum d’Amérique terminé dans un capharnaüm noisy. Saxophone en renfort. Un des tout bons moments de ce samedi soir.
Julien Broquet
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