Ils sont fous, ces mc’s !

Il n’y a pas à dire, mais Esperanzah est un festival que feraient bien d’éviter les petites et toutes petites conditions physiques. Déjà que l’ascension vers la scène Côté Jardin s’apparente à une étape pyrénéenne du Tour de France ! Ajoutez à cela qu’aujourd’hui, la scène d’en bas accueillait des lascars fort remuants, et vous aurez compris que le maillot à pois, cette année, il va encore me passer sous le nez !

Avec son dj, c’est Uman qui ouvre les festivités en ce deuxième jour. La Cour baigne dans le soleil, torses nus et crème protectrice de rigueur ! « Ça fait du bien », demande Manu le Bruxellois ? Non peut-être ! Du coup, l’esprit est aussi à la fête, et le raggaman redoublant d’énergie s’en va titiller Joyestarr sur son terrain en remuant dans tous les sens les rangs de festivaliers rassemblés au pied de l’abbaye.

Croisé sur le coup de quatre heures, il reste à Uman juste encore assez de voix pour nous expliquer qu’il s’est fait faire un massage shiatsu, et que ses cordes vocales se sont elles aussi complètement relâchées ! Si quelques scènes figurent encore à son agenda (notamment la Ferme du Biéreau le 28 septembre), il est pour lui déjà l’heure de plancher sur son prochain album.

Santo Machango – “Va kemando”

C’est un peu le même genre d’énergie que dégagent les Espagnols de Santo Machango. D’ailleurs auteurs d’un album intitulé Dopamine. Bon, reconnaissons que leur mélange de rock, de rap, de ska et de punk ne va pas chambouler les hormones d’Euterpe, mais les sept garçons (basse, batterie, percus, guitare, sax et deux mc’s) s’amusent manifestement et n’ont pas de mal à entraîner le public avec eux. Sauter par cette chaleur ? Esta loco ou quoi !

Didier Stiers
(Photo Santo Machango : René Breny)

 

Didier Stiers

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