Le BSF commence sur les chapeaux de Charlie

Parés de lunettes de soleil et programmes à la main, les piétons ont envahi les rues, du Palais Royal au Mont des Arts. Ce vendredi après-midi, le centre de Bruxelles a battu au rythme du Brussels
Summer Festival (BSF).

Le Mont des Arts s’est transformé en une immense boîte de nuit à ciel ouvert, avec l’événement electrocity. Dj’s belges s’enchaînent pour faire vibrer les clubbers, même si la prestation très pop de Montevideo dénote un peu dans la programmation. Les déjantés du collectif liégeois Party harders ont ensuite enflammé la scène aux cris de “Wallifornia, dirty song of Belgium”.

Ambiance plus confinée au Magic Mirrors, place des Palais. Ici, on vient pour s’assoir, se laisser bercer par les accents folks du group belge Too much and the white nots ou par la guitare du norvégien Bjorn Berge.

Pendant ce temps, la place des Palais se remplissait doucement de curieux venus découvrir les groupes belges Willow et Roscoe. L’ambiance ne s’enflamme pas encore, mais le public semble apprécier. Le vieux briscard John Cale, l’ancien du Velvet Underground, n’aura pas réussi à faire trembler les murs du Palais royal, malgré son armée de choristes et de violonistes.

Car la véritable star de la soirée, celle que tout le monde attend, c’est Charlie Winston qui nous livre une prestation endiablée. Deux ans après son passage au BSF, le beau gosse au borsalino est en terrain conquis. Un concert géré d’une main de maître où s’enchaînent solo de piano, prestations de beatbox et pop endiablée. Un clin d’œil en passant au patrimoine musical belge avec sa reprise de ‘Au suivant’ de Jacques Brel, et bien sûr le tube ‘Like a Hobo’ que le public reprend à tue-tête. La soirée d’ouverture du BSF se finit. Le ton est donné. Le festival ne fait que commencer.

Fabrice Imbert (ST.)


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6 Comments

  1. benjamin vokar

    11 août 2012 à 14 h 41 min

    Clairement, ce festival débute très bien avec du son plein les oreilles, un public venu en nombre et le soleil en bonus.

    Je soulignerai l’excellente prestation de “Too Much & The Whites Nots” au Magic Mirrors,avec une ambiance à la fois intime et survoltée. Un groupe à suivre assurément.

    A recommander également pour tous les noctambules fans de la musique Jazz des années 30: le concert des Domino’s dans le BIP (Bxl Info Place) transformée pour l’occasion en boite de jazz endiablée.
    Tous les soirs du BSF, de 22h30 à 1h30 vous pourrez voyager gratuitement jusqu’à New York et la Nouvelle Orléans…

  2. Marc

    11 août 2012 à 14 h 42 min

    Franchement le concert de John Cale était d’une rare laideur (grosse déception)… Quant à Charlie Winston, vu le public, on peut dire que c’est de la musique pour adolescentes et leurs mères attardées

  3. Xav

    12 août 2012 à 15 h 15 min

    Merci Marc pour ton commentaire … quel respect pour le goût des autres.

  4. Mere attardée

    12 août 2012 à 17 h 23 min

    Oui, Marc, chapeau, beau signe d’ouverture. S’il fallait payer pour publier des commentaires sur lesoir.be, pas sûre que vous l’auriez écrit. Nul.

  5. calivero

    16 août 2012 à 14 h 26 min

    Troooop bon le concert de Charlie ! Une super ambiance !
    Bravo Charlie ! :-)))

  6. Isabelle

    18 août 2012 à 20 h 18 min

    Pas du tout d’accord avec certains des commentaires ici. Le concert de John Cale était magnifique et je n’étais pas la seule à le penser. Quant à Charlie Winston, il faut aimer son côté chanteur tombeur de ces (très jeunes) dames. Efficace dans son genre quoique ses “Où sont les filles?” scandés pendant les morceaux avaient, à force, un petit côté irritant qui faisait qu’on avait envie de lui répondre : “Elles se tirent!” Mais il en faut pour tous les goûts et cette première soirée fut très réussie…

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