Le Bram d’été s’écoute une dernière fois

En juillet, aux Ardentes, vu que Bouli Lanners lui doit la belle musique des Géants, Bram Vanparys jouait « presque » chez lui. Et puis, Nicolas Michaux d’Eté 67 faisait partie de ces « Friends » qui l’épaulaient pour le coup. Des amis parmi lesquels on retrouvait également An Pierlé et Koen Gisen, Amatorski et Stef Heeren de Kiss The Anus Of A Black Cat. Ce jeudi au Pukkelpop, la même formation a livré son dernier concert…

« So good to see you», peut-on lire sur la colonne qui décore l’entrée du Marquee… Il est 12h35 : The Bony King Of Nowhere pour ouvrir le Pukkelpop 2012 de ce côté-ci du site de Kiewit, par cette météo donc tropicale, c’est une entrée en matière comme on les aime. Elle s’écoute même assise, cette folk ouvragée, douce comme une cuillère de miel, qui convoque aussi de temps en temps de vieux souvenirs. Simon et Garfunkel, par exemple. Dylan également, forcément.

Ce concert du Pukkelpop est en principe le dernier de cette formation : c’est du moins ce qu’annonce le Gantois entouré de sa douzaine de camarades. Orgue, piano, percussions, banjo, guitares : le nombre et la quantité donnent parfois un supplément d’intensité à ces chansons pas moins touchantes et fragiles pour autant. Les chansons et les valses lentes d’un mec qui te jette son cœur sur la table, se dit-on de temps en temps.

Le nouvel album est terminé ; Bram et ses amis (dont Esther Lybeert, toute première chanteuse de Hooverphonic) en tirent pour l’occasion un romantique « Lonesome girl ». A Liège, le groupe est sorti de scène dans la foulée d’un très joli « Eleonore ». Ici, c’est avec une reprise de Leonard Cohen, concerts à Gand oblige : « Tonight we’ll be fine ». Ces chœurs qui montent une dernière fois sous la toile du Marquee en font une promesse, pas un vœu pieux.

Didier Stiers
(Photo : Thomas Blairon)

 

Setlist
– The sunset
– Adrift/There I am
– Girl from the play
– Lonesome girl
– The poet
– Alas my love
– The stranger
– The garden
– Some are fearful
– Eleonore
– Tonight we’ll be fine (cover Leonard Cohen)

 

Didier Stiers

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