C’est l’heure de la réhabilitation pour Yoko Ono, femme honnie, vampirisée, considérée comme le ver dans la pomme, la cause, seule et unique, de la séparation des Beatles! Et bien, non! Pour la bonne raison que “John n’était pas le premier à vouloir s’en aller”. C’est elle qui le dit.
On doit ces propos à un enregistrement datant de 1987 et réalisé par le producteur Joe Smith, qui a rencontré son petit monde de la musique et qui cède ces jours-ci tous ses enregistrements, interviews et autres à la bibliothèque du Congrès américain.
Et dans ces bandes, cette interview de Yoko où elle dit: “En réalité, John n’était pas le premier a vouloir s’en aller. Je me souviens qu’un soir lors d’un dîner, Ringo a avoué à John qu’il voulait arrêter le groupe. George a été le suivant à mettre le sujet sur la table, puis John était le troisième”.
Et elle en remet une couche: “Il n’y avait que Paul qui essayait de maintenir les Beatles ensembles. Les autres membres ne voulaient plus continuer comme ça, ils savaient que Paul prenait de plus en plus l’ascendant. Ils étaient en train de devenir le groupe de Paul et cela ne leur plaisait pas”.
En réalité, tout cela est un secret de polichinelle. Franchement, qui pense sérieusement que la frêle Yoko est la cause de la séparation du groupe pop le plus important de la Terre? Non, dès 1966, les relations se tendent au sein du quatuor. En 1968, c’est très clair sur les vidéos de l’enregistrement du double blanc que les quatre se parlent à peine et que George est à deux doigts d’en coller une à Paul. Mais tout cela, c’est la vie d’un groupe: des jeunes gens qui vivent l’un sur l’autre pendant des années, ça ne peut simplement pas durer. En fait, John a très mal vécu la Beatlemania, et on imagine que pour Ringo, malgré des avantages certains, ça n’a pas dû être des plus faciles non plus. En clair, c’est rapidement devenu pesant d’être un Beatle.
Et donc, c’est pas la faute à Yoko! Il n’est pas trop tard pour l’accepter et réhabiliter cette brave dame. D’ailleurs, Paul lui-même l’a reconnu il y a quelques semaines sur la chaîne Al-Jazeera: “Yoko Ono n’est pas la cause de la séparation des Beatles, tout simplement parce qu’ils étaient déjà éclatés”.
Ainsi se termine la fabuleuse histoire des quatre garçons dans le vent…
Didier Zacharie
mouche
30 décembre 2012 à 14 h 37 min
Tient pas la route non plus le mauvais climat à partir de 1966. C’est justement à partir de cette année, qu’ils devinrent des “géants” de la musique et que leurs albums marquèrent l’histoire (revolver,sergent Poivre, 2 blanc, tour magique, route de l’abbaye, un peu moins “laisse cela être”). On ne concrétise pas à un tel opus, en ne s’entendant pas…
etimm
31 décembre 2012 à 0 h 40 min
bien d’accord
mais depuis la guerre de Troie, on sait que les femmes, les dieux et les politiciens, ça fout toujours la merde.
Le génie et le désir de pouvoir tuent toutes relations humaines.
Pink Floyd, idem même problème
Supertramp, encore une femme qui tue le groupe.
seuls Mick jagger et ses potes, qui connaissent plus que bien ce type de problème, sont encore là. CQFD !
patrick
31 décembre 2012 à 11 h 48 min
alors là , quel ridicule de traduire les noms d’album….
revolver,sergent Poivre, 2 blanc, tour magique, route de l’abbaye, un peu moins “laisse cela être”
MDR, mouche
pp
31 décembre 2012 à 18 h 29 min
c quoi ce journaleux qui nous fait un article de 10 lignes sur un sujet qui pourrait ê traité en un livre entier…
bien sûr que c Yoko qui a été la détente qui a tout déclenché… suffit de regarder l’anthology pour comprendre…
bref encore qqun qui ne connaît rien à l’histoire du rock…
Le Soir, journal en péril, …
Thib
3 janvier 2013 à 14 h 37 min
Finalement, quelles sont les révélations dans toute cette histoire ? Et cela exempte-t-il Yoko Ono de toute responsabilité ? On a l’impression qu’il s’agit plus d’un faisceau complexe de causes dont la première est la mort de Brian Epstein, le premier impresario des Beatles…
Voici un article qui raconte toute l’histoire, vidéos à l’appui : http://clubrock.fr/index.php/yoko-ono-separation-beatles/
herr zorg
5 janvier 2013 à 10 h 07 min
“c quoi ce journaleux qui nous fait un article de 10 lignes sur un sujet qui pourrait ê traité en un livre entier”
Oh oui, svp encore un livre sur les Beatles…
Perso, même ces 10 lignes sont déjà de trop, on s’en fout on s’en fout on s’en fout.
eisen stein
6 janvier 2013 à 19 h 03 min
beau sujet à traiter au contraire
intéressant pour qui s’intéresse au groupe qui a changé la face du rock, et au rock en général
… et vive Macca !