The Mars Volta, le groupe né sur les cendres d’At The Drive-In, a décidé d’en finir. Et il semblerait que ça ne se soit pas passé en toute amitié…
En clair, le couple qui formait The Mars Volta a splitté. Le chanteur Cédric Bixler-Zavala en ayant marre qu’Omar Rodriguez-Lopez (guitariste-chef d’orchestre) le trompe avec 243 autres projets. Le dernier en date, Bosnian Rainbows, étant la proverbiale goutte d’eau qui…
Bixler-Zavala a annoncé son départ du groupe sur Twitter, comme il est de coutume de nos jours: “Thank u 2 all VOLTA fans u deserved more especially after the way u rooted for us on this album. I tried my hardest to keep it going but Bosnian Rainbows was what we all got instead. I can’t sit here and pretend any more. I no longer am a member of Mars Volta. I honestly thank all of you for buying our records and coming to our shows. You guys were a blast to play in front of. We could never had done it with out you.”
La faute à Rodriguez-Lopez, donc, qui n’a pas trouvé/ou pris le temps pour se consacrer un peu plus à Mars Volta et à la tournée qui faisait suite au dernier album “Noctourniquet”.
Ironiquement, la dissolution de The Mars Volta vient l’année de la reformation d’At The Drive-In sur les cendres duquel il était né en 2001. Mars Volta nous laisse six albums de prog-rock ésotérique dont quelques uns au moins (“Amputechture” en 2006, et surtout “The Bedlam In Goliath” en 2008) sont de pures expériences sonores assez uniques, quelque part entre prog, punk, free jazz et une couche de mystère toujours flottante. Difficiles d’accès mais quand on y entre, on en ressort différent! En concert, c’était pareil. Une expérience. A se prendre de pleine face ou à laisser en courant le plus loin possible.
Bref, c’est un groupe à part qui nous quitte.
DZ
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