California Dreamin’ (10) : week-end à Go Go à Los Angeles

En route vers Los Angeles... Photo D.R.

En route vers Los Angeles… Photo D.R.



DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
Dernière étape de notre périple californien : Los Angeles. Deux façons d’y arriver : par l’autoroute, pour ceux qui sont pressés d’arriver dans la Cité des Anges, ou par la forêt au nord, pour ceux qui ont déjà du mal à vivre sans leur Harley Davidson. Deux accidents ont émaillé la journée de samedi, nous rappelant que la moto est une affaire de concentration et de maîtrise. La fatigue, sans doute, commence aussi à faire des ravages parmi les bikers. Le parcours, il est vrai, est autrement plus costaud que ne l’était celui de la Route du Blues.

Avec Los Angeles, retour à la musique pour un « lost weekend » qui n’a rien à voir avec celui de John Lennon (18 mois entre 1973 et 75), quand, loin de Yoko Ono dont il s’était momentanément séparé, il s’était mis à boire comme un trou. Ici, boire ou conduire il faut choisir, on est donc plus sages. Ce qui n’empêche pas de découvrir les fameuses boîtes de L.A. comme le Whisky A Go Go, le Troubadour et le Roxy. Il se fait que tous les trois se trouvent pas loin de l’hôtel où la troupe belge a trouvé refuge, sur le Strip de Sunset Boulevard.

Le Whisky A Gogo, ouvert en 1964, doit son nom à son aîné parisien créé en 1947. Ce club fut un des tout premiers à mêler DJ sets et concerts live, publiant même des albums. Ainsi Otis Redding a-t-il enregistré Live At the Whisky en 1967. Les Doors ont également été révélés là, le groupe de Jim Morrison s’en faisant éjecter après l’impro sur « The end ». Pink Floyd, les Who, Led Zeppelin, AC/DC ou Talking Heads se sont également produits au Whisky.

Le Troubadour a, lui, ouvert ses portes en 1957. Spécialisé en musique folk puis rock, il permit à Neil Diamond de présenter au public américain Elton John qui y donna son premier concert sur le sol de l’oncle Sam. En 1974, John Lennon et Harry Nilsson, ivres tous les deux, se sont faits jeter de l’endroit. Tous les nouveaux courants ont pu s’exprimer au Troubadour, du punk à la new-wave puis au métal. C’est au Troubadour que le groupe local Guns’n’ Roses fit ses débuts.

Le Roxy, enfin, toujours sur le Strip, a été fondé en 1970 dans un ancien club tenu par Jerry Lewis. On ne compte plus les albums enregistrés Live At The Roxy (Bob Marley, Frank Zappa, Brian Wilson, Michel Polnareff…). David Bowie s’y produisit alors que John Lennon, toujours dans le cadre de son fameux Lost Weekend, passa beaucoup de temps à écluser des verres avec ses potes au On The Rox, le bar du premier étage. Plus tard, l’entraîneuse Heidi Fless y invita de nombreuses personnalités avant de se faire accuser de proxénétisme.

On pourrait encore citer le Viper Room de Johnny Depp… Mais tout cela ne doit pas trop empiéter sur la dernière journée, dimanche, avec au programme, une dernière randonnée moto à Hollywood, sur la crête de Mullolhand Drive, à Malibu, Venice Beach, etc. Histoire de clôturer en beauté ce programme « rock’n’road » qui, de fait, fut très sportif.

THIERRY COLJON



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2 Comments

  1. cantinaelfarolito

    28 avril 2013 à 11 h 50 min

    “The child is grown. The dream is gone. I…Have become a confortably numb.” Pink Floyd

  2. Christian

    1 mai 2013 à 12 h 59 min

    Bonjour à tous,
    Ayant été l’un des deux accidentés du jour,je tiens ici à remercier très chaleureusement Marc,Françoise,Timmy,Yvonne,Philippe,Mimi et bien sur mon coloc’ Olivier pour leur soutien amical et linguistique dans cette péripétie de voyage qui,sans eux,aurait pu être bien plus pénible !!!
    Gros bécots chtis
    Christian

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