C2C, mais si, ça le fait !

Frontstage - C2C - 1Cette soirée de vendredi est en partie française. Au Klub C, c’est C2C, et sur la main stage, Phoenix. Les premiers comme les seconds font danser, certes, mais au concours de ceux qui ont les plus gros beats, les platineurs de Nantes gagnent haut la main. Encore un groupe comme le leur d’ici dimanche, et l’an prochain, il faudra prévoir un plancher neuf pour le petit chapiteau !


Quatre « pupitres » mobiles, des projections – parfois fort jolies – pour animer un peu une prestation qui pourrait s’annoncer statique sur papier, et une petite poignée de tubes : voilà le menu d’un début de soirée sur un plancher transformé derechef en trampoline. Eh oui, leur « bass music » a beau ne pas raconter grand chose, elle est efficace. Un vilain mot, certes, mais c’est vraiment ça : Atom et les autres n’ont même pas besoin de solliciter le public, ça saute et ça tape dans les mains au quart de tour. Vous avez dit défouloir ?

Si la dextérité de mise chez C2C en laisse plus d’un pantois, au bout d’une vingtaine de minutes, le ton se calme quelque peu malgré les scratches toujours supersoniques, et l’on entend des petites touches jazzy, cuivrées, vocales et latino se glisser dans le mix.

Suit un « battle », qui fait lui aussi office de « plus » côté visu, chacun des deux camps s’appropriant une moitié de chapiteau pour assurer la claque. Je ne sais plus trop qui, de l’équipe Beat Torrent ou de celle de Hocus Pocus a gagné, par contre, j’ai bien senti le trampoline se remettre à fonctionner au rythme de « Down the road » !

Dans le frontstage, on voit passer quelqu’un avec un sonomètre. Dépasserait-on les 100dB réglementaires ? Un doute plane, manifestement. Le public aussi, rechargé à bloc quand le quatuor envoie « Happy », et quelques minutes plus tard, l’« Intergalactic » des Beastie Boys. Toujours efficace aussi, ça, tiens…

Didier Stiers


Didier Stiers

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