Pendant ce temps, plus au sud, à La Louvière…

Nuits du Soir - Concert des ROMANO NERVOSO PHOTO:BRUNO DALIMONTEL’été, les uns sombrent lentement dans la folie des festivals, les autres bossent à l’abri du tumulte. Romano Nervoso, par exemple. A moins que ça ne soit Giacomo & The Guys, car l’orientation donnée au groupe semble avoir quelque peu changé ? Explications en direct de la ville la plus rock’n’roll du Hainaut. En prime : un mot sur le prochain album.

Pourquoi tout faire pour maintenir autour de soi un groupe inchangé quand on en est le fondateur, le compositeur, l’auteur et même l’investisseur, bref, quand on y fait « un peu tout » ? Romano Nervoso a vécu pas mal de modifications, ces derniers mois. Certains musiciens avaient un boulot, d’autres devaient se partager entre plusieurs formations et, le cas échéant, gagnaient mieux leur vie ailleurs. Le plaisir de faire étant plus important que la gloire (« Si j’avais voulu la gloire, j’aurais joué de l’électro », ironise Giacomo Panarisi), une réorientation s’imposait.

“C’était le fait de gérer le groupe…”

Revers de la médaille : cette manière de fonctionner ne compliquerait-elle pas les choses ? Changer trop souvent de musiciens n’implique-t-il pas par exemple de devoir constamment réapprendre les morceaux ? Multiplier les répétitions ? Réponse de l’intéressé : non, le tout est d’avoir derrière soi des gars qui assurent.

“Le son ne change pas énormément”

Et ce prochain album, alors ? Il marquera un certain retour aux origines latines du chanteur. Et ce Born to boogie, c’est son titre, sera semble-t-il un peu moins festif que le bien nommé Italian Stallions, sorti il y a quasi trois ans.

“Il ne faut pas berner les gens”

Si tout va bien, ce disque sera disponible en novembre. Avant ça, en octobre, se montera une petite tournée promo, déjà baptisée le We Love Bars Tour. Histoire de retrouver l’excitation… que Giac’ n’a entre parenthèses pas vraiment ressentie sur la scène du Sportpaleis, en premier partie de Johnny Hallyday.

“A l’arrache, et jouer”

D’ici novembre, on devrait aussi encore entendre parler d’un autre projet dans lequel il s’est lancé en bonne compagnie. Le groupe s’appelle The Holmes, on l’y retrouvera assis à la batterie. Ses comparses sont Adriano De La Vega (guitariste de Romano, clavier/batterie des Subs) et François Maigret (guitariste de No One Is Innocent, chant dans The Dukes). Au menu, pas de spaghetti-rock mais un blues bien dégueulasse aux relents stoner, au minimum pas mal pour décoller les papiers peints récalcitrants.

Didier Stiers
(Photo : Bruno D’Alimonte)

 

Didier Stiers

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