Comme on s’y attendait, Kaiser Chiefs a animé le début de soirée, ce samedi aux Ardentes. Un Ricky Wilson déchaîné a assuré le show avant dEUS.
Ce n’est pas parce que Kaiser Chiefs n’est pas (comme chaque année) à Werchter qu’on ne les verra pas cet été. La preuve par Les Ardentes. Vers 20h40, “Another Brick in the Wall” de Pink Floyd résonne sur l’Open Air et les Anglais lancent “Never miss a beat“. Leur chanteur balance un rapide “Bonjour” (en français dans le texte) entre deux sauts d’un côté à l’autre de la scène. C’est que Ricky Wilson a pour habitude d’être survolté. D’ailleurs, il fait un bain de foule dès le deuxième morceau et laisse tomber la veste dès le troisième.
La foule est rapidement conquise. Bien avant même que le chanteur s’essaie (maladroitement) au français. “Bonjour mon petit chou-fleur“. Mignon. Un peu moins quand il décide de traduire le surnom de son claviériste, Peanut. Si le batteur, Nick Hodgson, a quitté la formation l’an dernier, Kaiser Chiefs nouvelle formule ne semble pas souffrir de ce changement de line-up.
Car la force de Kaiser Chiefs ne se situe pas au milieu de son armée de tubes mais bien chez ce phénomène de scène qu’est Ricky Wilson. Le chanteur tient son public au creux de la main. Comme on a pu le constater tout au long de leur concert ce samedi soir.
Des tubes en béton armé disions-nous. “Ruby”, “I Predict a Riot”, “The Angry Mob”, “Oh My God“, les “lads” de Leeds ne laissent aucun répit au public de la cité ardente. Le point d’orgue du concert? Ce moment où Ricky Wilson – après avoir escaladé les structures de la scène – s’aventure dans un a cappella pendant “The Angry Mob”. La foule s’emballe et le show man profite de son effet pour regagner en énergie. Juste assez pour deux titres. Oh My God, c’est déjà fini!
Maïlys Charlier
Setlist:
Never miss a beat
Everything is average nowadays
Little Shocks
Good Days Bad Days
Everyday I love you less and less
Na Na Na Na Naa
Modern Way
Misery Company
Ruby
I Predict a Riot
The Angry Mob
Coming Home
Oh My God