Mais qui a retiré la prise ?

HANNICe dimanche soir aux Ardentes, il y a M, et puis Arno. Compuphonic également, pour ceux qui veulent achever leur festival au son de la house en buvant cette boisson qui leur donnera des ailes. La journée, elle, a bien décollé pour les uns, un peu moins bien pour les autres… Les autres, comme Jacco Gardner, par exemple.

Pour les festivaliers, la journée de dimanche commence bien. Sous le soleil, exactement. Pour Jacco Gardner, c’est moins gai : le baladin hollandais est victime d’une panne de courant, l’obligeant à improviser tant bien que mal une fin de set qui ne fasse pas fuir le public. Le garçon tente un petit quelque chose en version « unplugged », puis son batteur se lance dans un solo. Courageux, mais en vain. Ils se souviendront longtemps de leur passage par les Halles des Foires !

On a remis le courant pour Hanni El Khatib : il valait mieux, le garçon ne fait pas vraiment dans l’acoustique. Sur scène avec un batteur, un bassiste et un claviériste/guitariste, l’Américain sort l’artillerie du garage et flingue le HF6 avec « Family ». Son second album est produit par Dan « The Black Keys » Auerbach : Hanni y pioche quelques titres aussi, mais retourne également en récupérer d’autres dans son premier, joliment rétros ceux-là, tel ce « Dead wrong » et ses waouh waouh vintage.

Dans les backstages, on croise An Pierlé. Toujours aussi pétillante. Quelques instants plus tôt, elle a fait les délices des photographes en leur accordant des poses assez, euh… acrobatiques. Dire qu’elle n’avait plus joué en festival seule depuis Mud stories. Ce qui nous fait tout de suite le tout début des années 2000 ! Elle n’a manifestement pas oublié comment il fallait faire, épiçant ses chansons au piano (oui, le ballon est toujours là) de commentaires de son cru. In het Frans, naturellement.

Didier Stiers
(Photo : René Breny)

 

Didier Stiers

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