Vis ma vie de drone en festival : dEUS

DEUSL’internaute a préféré Anvers à Bruxelles, dEUS à Soldout. Soit : ce que l’internaute veut, Frontstage le peut (parfois). En même temps, la venue à Liège de Tom Barman et ses hommes faisait plutôt figure d’événement. Ils n’avaient jamais joué aux Ardentes, et les organisateurs rêvaient de les confirmer un jour.

Au vu du concert de samedi, une seule conclusion s’impose : ils ont bien fait de ne pas avoir lâché l’affaire !

En cette soirée de Springsteen à Werchter, il y a pourtant aussi un Boss sur les rives de la Meuse ! Le groupe que Fabrice Lamproye désirait avoir dans « son » festival n’est certes pas à la traîne, mais c’est évidemment vers Tom Barman que tous les yeux se tournent dans un premier temps. L’homme est chaud, et ça se voit !

« The architect » ouvre le bal. Ou plutôt devrais-je dire le feu d’artifice ? La dernière fois que dEUS s’est montré aussi explosif sur les planches, livrant un concert tendu, exceptionnellement imprévisible à certains égards doit remonter à un bon moment.

Dans son coin, le fidèle Klaas Janszoon passe du violon aux percussions et aux claviers. De l’autre côté, Mauro fait corps avec sa guitare comme jamais. Dans les premiers rangs, Lou Doillon, elle, n’en perd pas une miette.

« Les Ardentes, c’est la première fois, confirme donc Barman, et on est assez excités ! » L’excitation, elle est aussi palpable au pied de la scène. A l’entame d’« Instant street », par exemple. En réaction au long cri que pousse le même Mauro au début de « Sun Ra ». Pendant le (seul) passage romantique de ce set, avec « Nothing really ends » : l’instant fondant. Ou sur le long et hypnotique « Bad timing »,

Plus souvent traversé de moments de sauvageries, le concert s’achève sur un « Suds & soda » d’anthologie, accompagné par un envahissement de scène généralisé (et sollicité par le patron). Deux morceaux viennent ensuite agrémenter les rappels : « If you don’t get what you want » et le toujours très attendu « Roses ». Fabrice Lamproye affiche un sourire béat, comme quelques milliers de personnes autour de lui. Et… merci, l’internaute, c’était grandiose !

Didier Stiers

 

Setlist
– The architect
– Constant now
– Instant street
– Fell off the floor, man
– Little arithmetics
– Girls keep drinking
– Quatre mains
– Sun Ra
– Theme from turnpike
– Oh well (cover Fleetwood Mac)
– Ghost
– Keep you close
– Nothing really ends
– Bad timing
– Suds & soda

Rappels
– If you don’t get what you want
– Roses

Didier Stiers

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2 Comments

  1. whereismymind

    14 juillet 2013 à 12 h 11 min

    Grandiose. Le mot est faible. Il n’y pas de termes suffisamment fort pour décrire ce concert.

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