Les pros de Dour (1) : Jacques de Pierpont

Frontstage - De PierpontJacques de Pierpont s’échappe pour quelques heures de Classic 21 et assure la présentation des artistes au festival de Dour depuis… presque la nuit des temps.

 

 

Te souviens-tu du premier groupe que tu as présenté ici ?

C’était lors de la deuxième édition, en 90, et dans mon souvenir – je confonds peut-être, Alzheimer me guette – il y a Arno en grande forme, Sttellla, Jean-Louis Aubert que beaucoup de gens disaient faire un peu tache, parce que pas très rock’n’roll… en oubliant qu’il y avait eu Lavilliers l’année d’avant.

Te voir à Dour tombe un peu sous le sens, mais quel plaisir y éprouves-tu ?

Je vis ça plutôt comme des retrouvailles avec les locaux. Comme je suis là tous les ans depuis 24 ans, il y a des rapports d’amitiés qui se sont noués avec des gens d’un peu toutes les générations. D’ailleurs, là, je loge chez l’habitant. On sait très bien qu’on ne se reverra pas pendant un an, mais le rendez-vous est déjà pris pour l’année suivante.

Tu as encore le temps de découvrir l’un ou l’autre groupe ?

Quand je passe d’une présentation à l’autre, je circule à l’arrière de certains chapiteaux et donc je tombe sur des trucs que je ne connaissais pas. Le dernier, pour l’instant, c’est Charles Bradley. C’est marrant de voir un public de jeunes bourrés d’enthousiasme face à quelque chose qui est à priori pas de leur époque. Les Bruxellois de BRNS par exemple, je connaissais, mais je ne les avais jamais vus sur scène. J’ai le temps de voir des petits bouts, un peu comme quand on regarde des bandes-annonces au cinéma… enfin, c’est plus que des bandes-annonces parce que là on est dans le contenu.

Un mot sur ce mythique short en jeans ?

Je ne le porte qu’ici. C’est venu petit à petit. Au début des années 90, les incidents climatiques tenaient de l’exception, c’est plutôt les canicules qui étaient fréquentes. D’où le short. Je ne sais pas pourquoi, mais les gens ont trouvé ça rigolo et se sont mis à l’exiger. Quand il faisait moins bon, je venais en long, mais ça ne passait pas ! Il fallait l’uniforme. C’est donc devenu une sorte de private joke !

Didier Stiers

 

Didier Stiers

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