Samedi, 17h30. Coely, une Anversoise d’origine congolaise déjà vue à Couleur Café, et My Jerusalem, un groupe d’Austin qui met du rock dans sa soul, ont cédé leur place à The Opposites. Des Hollandais. Qui répètent 25 fois leur nom, qu’ils sont là pour faire la fête. C’est dance comme dans une «fuif», avec un vague rap en néerlandais par-dessus. Bref, anecdotique. Plus que James Morrison. Dans un style beau-fils idéal, guitare acoustique en bandoulière, le Britannique dédicace une chanson à sa mère, une autre à son père. «You give me something»? Pas de quoi inciter le public à bouger, en cette heure avancée de l’après-midi. Une demoiselle est allée s’évanouir près des secouristes, probablement victime de la chaleur. Quatre agents de police viennent voir de quoi il retourne, la patiente est évacuée sur un brancard, suivie de son petit ami.
Sting et le déluge
Soyons francs: malgré la prestation vitaminée des Kaiser Chiefs, c’est Sting que tout le monde attend. Sting qui s’est embarqué dans une tournée au titre clair, «Back to bass», et qui joue un peu les stars: seuls quelques photographes triés sur le volet sont autorisés à travailler. Les autres, dont celui du Soir, passent leur tour. À vue de nez, il n’y avait pas de risque de clichés peu flatteurs: pantalon noir, marcel blanc immaculé et basse sur la hanche, sourire du mec content d’être là, difficile d’avoir l’air plus cool!
«If I ever lose my faith in you», «Every little thing she does is magic», «An Englishman in New York»: l’essentiel de ce set ressemble à un best of, entre chansons persos et tubes de l’époque Police. Pile au moment où on se dit que ça tourne en pilotage automatique et que ça pourrait être plus excitant, le déluge s’abat sur la Grote Markt. À partir de «Message in a bottle» s’engage alors comme une course contre la montre. L’artiste contre la flotte. Le premier tente d’aller au bout, la seconde de le noyer. Il faut dire que le vent chasse la pluie sur la scène! «De do do», et puis «Roxanne»: une heure dix après être arrivé, Sting rend raisonnablement les armes. Les plus frileux ont déjà déserté les lieux, les autres continuent à s’accrocher à leur parapluie.
DIDIER STIERS
JulieJungling
28 juillet 2013 à 22 h 36 min
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Pietou
29 juillet 2013 à 8 h 53 min
Franchement, a aucun moment on a senti que Sting fessait sa star et puis pour le coup des photographes, il ne faut pas être jaloux parce que vous n’avez pas eux vos accréditations. Ce n’est peut-être pas Sting lui-même qui gère ça. Fallait venir avec nous dans le public. Une super ambiance toute cool à l’image de ce très agréable festival.
Pour avoir déjà vu Sting plusieurs fois sur scène (seul, avec Police et même en symphonie). Je peux vous dire qu’il s’amuse toujours autant. D’ailleurs, ce que vous n’avez peut-être pas vue, c’est que l’organisateur du festival lui a demandé plusieurs fois d’arrêter son concert plus tôt pour raison de sécurité. Faut avouer que c’était plutôt apocalyptique par moment. On se serait cru dans une pub pour Tahiti douche… :-). Pour ceux qui ne l’on pas encore vu, n’hésitez pas, car en plus de la prestation, le son était énorme.
lemagus
29 juillet 2013 à 11 h 19 min
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Dam
5 août 2013 à 12 h 44 min
Ai déjà fait 3 fois le Suikerrock, en terme de kermesse on est encore un cran au dessus des francos. Pour les premiers concerts de l’après-midi, il y a plus de monde en terrasse des cafés que devant la scène. Quant aux autres scènes disséminées dans la ville, les artistes s’y produisent parfois devant … personne.