Texas clôture les Lokerse Feesten

Les Lokerse Feesten se sont achevées dimanche soir en compagnie des Écossais de Texas. Dix jours de concerts, près de 125.000 spectateurs, quelques dates bien remplies voire sold out (Alice Cooper/Deep Purple mardi passé) : les organisateurs peuvent être satisfaits.

Texas en clôture ? Sur papier, ce n’était peut-être pas l’idée susceptible de déplacer la toute grande foule. N’empêche, du monde, il y en avait, dimanche. Et le groupe emmené par Sharleen Spiteri s’est fait plaisir autant qu’il a plu avec un concert aux allures de best of. Un bon plan finalement, surtout après la prestation ultra arty d’Ozark Henry programmé juste avant. Celle-ci nous a valu un Piet Goddaer très statique, et désormais secondé sur quasi tous les morceaux par Amaryllis Uiterlinden; ces gens savent chanter et jouer, mais ils semblent bien avoir banni la fantaisie de leur répertoire, pour l’instant !

Texas, plus de 25 ans de bouteille, pratique certes un mélange de pop et de rock bon enfant, mais c’est autrement plus enlevé. Dès l’ouverture, avec « I don’t want a lover », vite suivi par « In our lifetime », « Inner smile » et autre « Summer son ». L’album du retour, The conversation, marche plutôt pas mal en Belgique: en sont extraits la plage titulaire de même que « Detroit city » et « Dry your eyes ».

A l’heure des rappels, c’est la chanteuse elle-même, enjouée et remuante, qui s’offre un petit plaisir. Ou plutôt deux : une cover de « Jackson », chipée au couple Johnny Cash/June Carter, puis une autre de « River deep mountain high » de Ike & Tina Turner. Celle-là, explique-t-elle, lui a donné envie de faire ce métier. Du coup, le fan tout excité qui réclamait « Guitar song » à cor et à cri n’aura pas eu son compte, mais l’Écossaise l’a promis : le 28 octobre, lors du passage de Texas par l’AB (sold out), celle-là sera dans la setlist !

D’après nos confrères du Morgen, ces 39e Lokerse Feesten pourraient être les dernières à avoir été organisées au Grote Kaai. Des négociations avec les autorités communales doivent s’ouvrir, histoire de fixer l’emplacement de l’édition anniversaire de 2014.

Didier Stiers


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