Franz Ferdinand : de l’action, au Pukkelpop !

Les Ecossais de Franz Ferdinand défendront leur fringant nouvel album au Pukkelpop à Kiewit qui se déroule du 15 au 17 août. Tout est complet !

C’est le 26 août que Right thoughts, right words, right action, le nouvel album de Franz Ferdinand sera dans les bacs. Que les impatients se rassurent : les Ecossais serviront l’apéro au Pukkelpop. D’autant qu’Alex Kapranos & co seront en terres connues : « Nous avons déjà joué à Werchter, Dour, Pukkelpop… Je me souviens bien de notre premier concert en Belgique, au Botanique. Très chouette salle, bel accueil du public. Je n’ai que des bons souvenirs, ici ! »

Votre quatrième album studio s’annonce, le groupe a dix ans : c’est une réussite, en termes de longévité ?

Alex Kapranos (chant, guitare) : Vous savez, l’histoire de la pop est pleine de groupes qui arrivent, sortent un album, même bon, et puis disparaissent… Personnellement, j’essaie de regarder en arrière aussi peu que possible. Mais si je devais le faire, là, maintenant… il y aurait trop à dire ! Tu en penses quoi, Bob ?

Bob Hardy (basse) : Je dirais surtout que s’il fallait recommencer, je recommencerais sans rien changer !

Les motivations évoluent, avec les années ?

Alex : Le danger, c’est d’être distrait. Alors que la raison d’être d’un groupe est au départ simple : se retrouver avec quelques très bons amis, aimer être avec eux, et alors, ça suscite de très bonnes idées. Ensuite, mettre ces idées en pratique fait vraiment du bien. La difficulté, là-dedans, c’est parfois la mise en pratique.

Vous avez travaillé sans stresser, sur ce nouvel album ?

C’est l’album avec lequel nous nous sommes le plus amusés ! Peut-être est-ce dû à la manière dont nous avons approché les choses : sporadiquement, par périodes. Nous ne sommes jamais restés en studio plus d’une semaine. Et nous n’avons jamais travaillé sur plus de deux ou trois morceaux par session. En même temps, nous avons passé beaucoup de temps à écrire, mais ça veut dire aussi que nous savions à quoi ce disque allait ressembler avant d’entrer en studio. L’idée était surtout de créer un environnement dans lequel on sait qu’on va se sentir bien. Et du coup, mieux jouer.

Comment préserver la cohérence d’un disque en fonctionnant ainsi ?

En travaillant comme ça, justement ! Imaginez une compilation cohérente… Comme Louder than bombs ou Hatful of hollow des Smiths. Tout vient du même groupe. Je vois vraiment cet album comme le best of d’une série d’enregistrements. Pas mal de morceaux ne s’y sont pas retrouvés. Et ce n’est pas non plus comme si nous étions restés en studio pendant 6 mois pour enregistrer 20 chansons dont nous aurions retenu les moins horribles. Choisir ce qui se retrouve sur un album, c’est aussi dans l’idée d’être concis.

Ces titres ont la particularité d’avoir déjà été joués en live. Tous ?

Oui. Je pense que c’est la première fois, en ce qui nous concerne. Mais c’est via les blogs et YouTube que nous nous en sommes rendu compte, quand des fans ont compilé tous les enregistrements live des nouveaux morceaux.

Vous n’avez pas beaucoup communiqué pendant la conception de cet album : voulu ?

C’est chouette de parler de ce disque aujourd’hui, parce que si nous nous étions rencontrés il y a deux ans, nous n’aurions eu que de vagues idées à exposer. Et si c’était arrivé, j’aurais eu trop clairement conscience du travail que j’étais en train de réaliser en studio. Et quand on est trop clairement conscient des choses, on perd la spontanéité. Et les bonnes idées.

Didier Stiers

Samedi 17 août, 20h15, Main Stage www.pukkelpop.be

 

Didier Stiers

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